10 citations de David McMillan sur l’alimentation locale entendues à C2 Montréal - Caribou

10 citations de David McMillan sur l’alimentation locale entendues à C2 Montréal

Publié le

24 mai 2019

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L’événement de conférences portant sur le commerce et la créativité C2 Montréal bat présentement son plein dans le quartier Pointe-Saint-Charles. Caribou a assisté à l’entretien avec le chef et propriétaire du restaurant Joe Beef, David McMillan, et vous présente 10 citations à propos de l’importance de manger local et de saison.

«Je ne comprends pas pourquoi on a des asperges ou des framboises 12 mois par année à l’épicerie. Ce serait franchement plus simple de laisser les saisons et la nature décider pour nous.»

 «Pensez à ça: dans chaque maison du Québec, il y a une bouteille de vinaigre balsamique qui vient sûrement de Modène, en Italie. Imaginez le montant qui est envoyé ainsi en Italie! Imaginez si on mettait tout cet argent ici, dans la région de Rougemont, afin d’acheter leurs délicieux vinaigres de cidre. Même chose pour l’huile d’olive qu’on pourrait remplacer par l’huile de canola d'ici!»

«Présentent, c’est la saison des crabes: on mange des crabes. Après, ça va être le temps des tomates, il y aura des tomates partout. Après ce sera les fraises et les framboises... C’est plus facile dans le fond pour nous de travailler et de manger selon les saisons.»

 «En termes d’alimentation locale, de minuscules gestes peuvent changer tellement de grandes choses!»

«À l’épicerie, j’aime beaucoup la section des surgelés: on y trouve à l’année des petits pois, du maïs et des petits fruits canadiens, entre autres. C’est bien mieux que de choisir les produits du Chili ou d’ailleurs. Personnellement, je ne veux rien manger qui a passé trop de temps dans un camion ou un avion.»

«J’ai vécu en ville pendant longtemps et nous avons un jour décidé d’acheter une ferme. Avec mes filles, je visite des fermes des alentours, des fromageries, des producteurs... Les enfants se mettent alors à comprendre comment poussent les choses et où sont faits les aliments et peuvent alors prendre leurs propres décisions. Ils peuvent décider par exemple qu’ils ne veulent plus manger de viande parce qu’ils aiment trop voir les animaux à la ferme.»

«C’est la même chose pour tous les produits, même en dehors des aliments. Il faudrait toujours se demander si on peut trouver ce même objet mais fait ici. Ça m’est arrivé récemment de chercher une moppe locale! Je vois ça comme un casse-tête... ou une aventure.»

«Je suis souvent fâché quand je vais à l’épicerie. Pourquoi les gens achètent encore du jus d’orange?»

«J’encourage tout le monde à mettre de la pression sur les épiciers. Pour qu’ils prennent des décisions qui encouragent l’économie locale, qui feront découvrir des produits d’ici et qui feront vivre des familles. Et puis, nous avons besoin de trouver près de chez nous des produits qui nous rendent fiers et fiers des plats que nous pouvons cuisiner avec.»

 «Au resto, nous avons juste deux poissons au menu: le flétan et la truite, parce qu’ils viennent d’ici. Travailler avec moins nous pousse à en faire plus.»

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