Découvrir le savoir-faire culinaire de l’Outaouais - Caribou

Découvrir le savoir-faire culinaire de l’Outaouais

Publié le

08 mai 2023

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Réputée pour ses grands espaces où il fait bon jouer dehors, l’Outaouais se démarque également grâce à son offre agrotouristique. Bières locales, chocolats fins, glaces artisanales, aromates, pommes et cidres: il y en a pour tous les goûts, et ce, aux quatre coins de la région! Prêts pour un petit road trip? Voici cinq arrêts gourmands à inclure à votre itinéraire.

Article présenté par Tourisme Outaouais
Photos de Adrien Loiselle

ChocoMotive


Premier arrêt: Montebello, en bordure de la rivière des Outaouais

Le chef Luc Gielen carbure aux projets. Mais celui qui s’est initié au métier de chocolatier dès l’âge de 17 ans dans sa Belgique natale n’avait pas nécessairement imaginé avoir une chocolaterie. Encore moins en Outaouais, où il s’est installé il y a près de 40 ans, muni d’un simple visa de travail. «Je suis venu pour aider une connaissance à ouvrir son restaurant, puis je ne suis plus reparti», raconte-t-il, séduit par la chaleur de l’accueil qu’on lui a servi. Après avoir fondé son propre restaurant – Le Sans-Pareil –, puis enseigné l’art culinaire, Luc Gielen a renoué avec son premier amour : le chocolat. Aujourd’hui, son économusée et sa chocolaterie artisanale, où il ne travaille que les ingrédients biologiques et équitables, ont redonné vie à l’ancienne gare de Montebello. On y va, entre autres, pour goûter à La Manon, une praline belge classique au chocolat blanc à base de pâte d’amande, de crème au beurre (véritable!) et d’une pacane. 

502, rue Notre-Dame, Montebello

Microbrasserie 5e Baron


Deuxième arrêt: Gatineau, plus précisément sur la rue Principale, dans le Vieux-Aylmer, à proximité de la plage et de la marina

En installant leur microbrasserie dans la rue Principale, Jacob Barrette, Dimitri Carrabin et Stephen Washer souhaitent valoriser l’esprit de communauté qui règne dans ce secteur de Gatineau. Leur pub, inauguré en 2020 et inspiré des petits bars de quartier qu’on trouve en Allemagne comme en Angleterre ou au Vermont, propose non seulement des bières brassées sur place à partir de houblon local, mais aussi des sandwichs faits du pain de la boulangerie Aux deux frères, installée à quelques portes de là. «Nous voulons faire briller le meilleur de la région», souligne Jacob Barrette, lui-même originaire du coin et passionné de produits locaux et de bonnes bières, tout comme ses deux acolytes. On y va autant pour profiter de la belle terrasse que pour déguster une (ou plusieurs!) des 14 bières en fût.  

55, rue Principale, Gatineau

La Cigale


Troisième arrêt: Chelsea, tout près du parc de la Gatineau

L’histoire d’amour entre Chris Kaarsberg et la crème glacée remonte à sa plus tendre enfance, passée dans la région de Toronto. «Mon grand-père, qui habitait tout près de chez nous, avait l’habitude de nous amener manger une glace», se souvient-elle. Un diplôme en cuisine et un séjour au Sénégal plus tard, Chris décide de se lancer dans la production de glaces artisanales. Mais pas n’importe comment! En plus de créer ses propres recettes originales – pensez chai-gingembre ou réglisse noire –, la cheffe cuisine ses propres cornets gaufrés. «Je ne veux pas vendre seulement des crèmes glacées; je veux offrir une vraie expérience gustative!» On y va pour se délecter d’une glace framboises et chocolat blanc, une des saveurs les plus populaires auprès de la clientèle.

14, chemin Scott, Chelsea

Herboristerie La Fée des Bois


Quatrième arrêt: Shawville, dans le nord-ouest de l’Outaouais, un territoire de grands espaces sauvages

L’herboriste Mariane Desjardins Roy n’a pas toujours rêvé de grands jardins où elle ferait pousser des aromates et d’autres plantes médicinales. À Montréal pendant 10 ans, où elle a passé toute sa vingtaine, la Gatinoise d’origine cherchait sa voie. «C’est là que j’ai découvert que la grande ville, ce n’était pas pour moi, raconte-t-elle. Je savais que je voulais aller en campagne, mais je ne savais pas exactement pour faire quoi.» Puis elle découvre l’herboristerie, comme «un coup de foudre». Depuis, Mariane concocte tisanes et sels aromatisés à partir des plantes qu’elle cultive sur sa terre.

«Je voulais vraiment avoir les mains dans la terre et fabriquer mes produits de A à Z à partir de plantes fraîches et locales», fait-elle valoir. On y va pour visiter ses jardins et mettre la main sur un pot de sel Viking, préparé avec l’ail et les piments de Cayenne rouges cultivés et fumés à la ferme, parfait pour rehausser vos barbecues d’été.

34, chemin Greermount, Shawville

Verger Merleau


Cinquième arrêt: Bouchette, dans la Haute-Gatineau, où le patrimoine agricole se fait encore bien sentir le long de la rivière

Michel Merleau a grandi à Bouchette. Dans les années 50, il n’y avait pas l’ombre d’un verger dans la région. Les choses changent toutefois, et le gestionnaire municipal à la retraite n’y est pas étranger! «Le verger, c’est mon projet de retraite», précise celui qui a notamment dirigé les Villes de Chambly et de Saint-Jean-sur-Richelieu, au cœur de la région de la pomme, justement. Dès l’an 2000, il plante ainsi 10 pommiers: des lobos. Une vingtaine d’années plus tard, le projet a pris de l’ampleur : sur trois acres, son verger compte aujourd’hui une quinzaine de cultivars comme la McIntosh et la Cortland, mais aussi la Honeycrisp, la Freedom et la Sunrise. C’est suffisant pour l’autocueillette, mais aussi pour produire, bon an mal an, autour de 2500 bouteilles de cidre. Prochain objectif? Réaliser une cuvée de brandy de pomme. Un rêve qui pourrait bientôt devenir réalité. On y va pour l’autocueillette et pour repartir avec (au moins) un des cinq cidres de la gamme.

72, chemin Paul, Bouchette

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