Description
«Les liens qui unissent les Québécois et qui leur procurent une identité ne sont pas qu’une affaire de langue, mais aussi de cuisine», a écrit l’auteur Michel Lambert, dont nous dressons le portrait dans ce premier numéro. C’est pour ça que Caribou voit le jour. Pour montrer que ce que nous cultivons, ce que nous mangeons, ce que nous apprêtons, c’est ce que nous sommes. Voilà toutes les saveurs de notre identité.
C’est par curiosité envers ce que nous osons qualifier de «nationalisme culinaire» que nous avons eu l’idée – il y a maintenant un an et demi, autour d’une bière d’ici – de créer une plateforme pour faire état de tout ce qui se trame sur la scène alimentaire québécoise. Parce qu’à notre avis une culture culinaire bien à nous se dessine en ce moment. Nous souhaitions en être les témoins. Et les passeurs.
Nos origines sont multiples. Nos saveurs autochtones, françaises et anglaises se sont mêlées au fil des siècles, au grand plaisir de notre palais. Puis, plusieurs autres communautés ont apporté leur grain de sel dans l’assiette du Québec.
Pour retracer ces origines diverses, pour raconter des histoires, pour vous faire goûter notre Québec, nous souhaitons plonger les mains dans la terre, rouler sur les routes de la province, rencontrer les producteurs, les artisans, les chefs et autres gourmands. Nous nous mettons en mode découverte.
Depuis que nous avons semé la graine, nous sentons la curiosité et la présence des caribous, d’un troupeau élégant, fort et majestueux qui comprend sa nature, qui mange ce qui se trouve sur sa route et qui avance, lentement, vers un territoire nourricier 100% québécois.
Ce premier numéro, bien qu’il porte sur nos origines, n’a pas l’ambition d’être un cours d’histoire. Il vise simplement à nous rappeler que pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient.
