L’aventure de Terego a commencé en 2017 et son succès ne se dément pas. Clientèle principale: celle des 45 ans et plus, surtout en couple, puis les familles avec jeunes enfants.
Passionnées de road trips en VR et d’agrotourisme, Karine et Michèle ont séjourné en Nouvelle-Zélande, de ranch en verger, grâce à un réseau auquel prennent part des producteurs. En rentrant, la mère s’inspire de cette expérience et de celle de France Passion (pionnier dans le domaine) pour créer au Québec Terroir en VR, devenu Terego. Exit la retraite!
Aujourd’hui, les deux femmes travaillent à temps plein pour Terego, qui, sur sa plateforme de réservation, propose près de 1500 places de stationnement. «Leur nombre varie de une à cinq maximum chez chaque producteur afin de garder un contact privilégié avec l’hôte et son environnement», précise Michèle Bourassa.
Des voyageurs gourmands
Francine Durand, 85 ans, est une grande adepte de Terego. Avec son mari, Gilles Lavallée, 87 ans, elle quitte régulièrement Montréal pour partir en motorisé, «faire un circuit Terego de quelques jours, en suivant les saisons», explique-t-elle. Au printemps, arrêt par exemple dans un verger en fleurs à Rougemont, puis achat d’asperges au vignoble Saint-Thomas, dans Lanaudière, où Francine dit pratiquer son espagnol avec des travailleurs mexicains; cueillette de bleuets en été dans la région du Centre-du-Québec, et retour pour les pommes en Montérégie durant l’automne.
«Terego, ajoute-t-elle, est devenu notre seul réseau pour voyager parce que nous sommes curieux de découvrir des produits, des coins de pays et des gens qui ont une histoire. Et on achète plein de bonnes choses, notamment pour faire des cadeaux.»