3. Les huîtres goûtent leur merroir
Le lieu d’ostréiculture est d’une grande importance dans la culture de l’huître: la salinité de l’eau, ses nutriments et sa température définiront le goût du mollusque. Les huîtres cultivées en Gaspésie, sur la Côte-Nord ou aux Îles-de-la-Madeleine, ont toutes des saveurs distinctes. Alain Longuépée, directeur du développement des affaires des Cultures du large aux Îles-de-la-Madeleine, se fait souvent dire que leur huître Trésor du large «est fraîche et salée». «Le sel de la mer réveille les papilles gustatives», ajoute-t-il. Quant à ceux qui goûtent à l’huître Purmer, ils noteront qu’elle est «très goûteuse et bien dodue», selon Sandra Blais, propriétaire de la ferme maricole de Sept-Îles. D’autres variétés pourraient avoir un goût plus sucré, plus métallique ou un goût végétal prononcé.
4. Le mythe des mois en «bre»
Il est vrai qu’en cette saison, l’huître est au maximum de sa fraîcheur et plus facile à ouvrir. En été, au moment de leur reproduction, les huîtres ont une texture plus laiteuse et se conservent moins longtemps. Cependant, on peut en manger toute l’année! D’ailleurs, certains producteurs possèdent des bassins de contention alimentés en eau de mer leur permettant d’étirer leur saison pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois, après le gel des eaux.
5. Il y en a de toutes les tailles
En général, on retrouve des huîtres de taille cocktail, mesurant entre 2, 5 et 3 pouces de longueur. C’est le format idéal pour s’initier à la dégustation du mollusque. «En Europe, on peut trouver des huîtres de 7 à 8 pouces, tellement grosses qu’il faut les manger à la fourchette», note Alain Longuépée.