Deux plats de viande se succèdent ensuite: un tataki de veau, frais et délicat, avec des champignons et des têtes de violon marinés, puis un plat de pintade sur un lit d’orge perlé, consistant et savoureux, mais dont la sauce au myrique baumier porte l’amertume caractéristique de ce dernier, seule véritable fausse note du repas.
Petit ajout de dernière minute: un plat mettant en vedette les cocottes immatures de pin bouillies puis confites, servies en entremets. Les parois du cône s’affaissent sous la dent pour révéler un cœur tendre, dont la texture rappelle la banane.
Et pour terminer la soirée, une tarte tatin à la façon David Janelle: aromatisée de champignons lactaires à odeur d’érable, morilles confites et accompagnée d’une crème au pollen et au mélilot.
Soulignons la volée de quilles locales qui ont accompagnées à merveille le repas: Ces petits imprévus (Domaine du Nival), Rosé (Vignoble Pigeon Hill), Torst (Vignoble l’Ardennais), Dulce Luna (Vignoble Sugar Hill) et le cidre Falco Double (Chemin des sept).