SNAAQ: Davantage de légumes frais dans nos institutions - Caribou

Davantage de légumes frais dans nos institutions

Présenté par

Publié le

22 mai 2025

Texte de

Caribou

Saviez-vous qu’il s’opère une petite révolution dans les cuisines des institutions du Québec? Alors qu’il est plus important que jamais de consommer local, les écoles, les universités et les établissements de santé en font aussi une priorité. C’est la Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois (SNAAQ) qui soutient ce mouvement visant à encourager l’économie locale et à accroître l’autonomie alimentaire du Québec. Regardez la vidéo et répondez au quiz pour découvrir comment cette initiative vous touche et pour en apprendre plus sur les enjeux qui y sont reliés.
SNAAQ
Saviez-vous qu’il s’opère une petite révolution dans les cuisines des institutions du Québec? Alors qu’il est plus important que jamais de consommer local, les écoles, les universités et les établissements de santé en font aussi une priorité. C’est la Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois (SNAAQ) qui soutient ce mouvement visant à encourager l’économie locale et à accroître l’autonomie alimentaire du Québec. Regardez la vidéo et répondez au quiz pour découvrir comment cette initiative vous touche et pour en apprendre plus sur les enjeux qui y sont reliés.
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«Notre objectif, c’est qu’ensemble, on redonne un sens à l’alimentation de demain.»
Maude Dugas, conseillère en approvisionnement local au Centre d’expertise de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ)

Qu’est-ce que la SNAAQ?

Lancée en 2020, la Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois (SNAAQ) est une initiative du gouvernement du Québec portée par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ). Son but est de «doter l’ensemble des institutions publiques du Québec d’une cible d’achat d’aliments québécois», qu’il soit question des plats cuisinés ou de l’approvisionnement. En bref, que ce soit dans le réseau de la santé et des services sociaux ou dans celui de l’éducation et de l’enseignement supérieur, l’idée est que les citoyens et citoyennes aient droit à des repas frais, savoureux et richement colorés par les aliments d’ici. C’est dans le cadre de la SNAAQ que l’ITHQ et l’Association des producteurs maraîchers du Québec (APMQ) ont élaboré un projet de valorisation des légumes frais du Québec.

Le quiz SNAAQ: On teste vos connaissances

Saviez-vous qu’on mange de plus en plus local dans les institutions du Québec? Depuis quelques années, beaucoup d’efforts sont déployés pour offrir une alimentation plus saine, locale et durable dans les institutions publiques du Québec. Cela dit, il y a encore du travail à faire, notamment en ce qui concerne l’approvisionnement en légumes frais. Voici quelques questions pour vous faire réfléchir aux aliments qui peuvent se retrouver dans les repas de vos enfants à l’école ou à l’université, ou encore dans ceux des patients, des résidentes et même du personnel et des visiteurs des CHSLD et des hôpitaux. Pour trouver la plupart des réponses, regardez la vidéo plus haut.

Combien d’institutions sont visées par la SNAAQ? 1000, 1700 ou 2000?

1700. Plus de 90% d’entre elles se sont déjà dotées d’une cible d’achat local. Ça travaille fort dans les cuisines des institutions pour mettre plus d’aliments d’ici dans les assiettes. Dans cet esprit, l’ITHQ crée des recettes qui répondent aux besoins des institutions (en collaboration avec celles-ci) et mettent de l’avant des produits régionaux peu utilisés, comme la gourgane et l’avoine nue.

 

Vrai ou faux? Les producteurs de légumes québécois ne sont pas en mesure de fournir l’ensemble des institutions du Québec?

Faux! Pour les pommes de terre, les carottes et les oignons, les producteurs de légumes québécois sont aisément en mesure de répondre à la demande!

Vrai ou faux? Présentement, la majorité des légumes servis dans les institutions proviennent du Québec.

Faux. La plupart des légumes achetés par les institutions publiques sont surgelés et habituellement d’origine étrangère. Les légumes surgelés sont souvent privilégiés par les institutions, car ils arrivent dans les cuisines déjà coupés et emballés dans des formats qui facilitent la vie des équipes de travail du milieu. Toutefois, l’Association des producteurs maraîchers du Québec et l’ITHQ, avec le soutien du MAPAQ, mettent en branle plusieurs actions pour opérer une transition vers des légumes frais coupés d’origine québécoise, par exemple des rencontres avec les acteurs du milieu ou l’élaboration de recettes adaptées aux institutions.

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Quelle proportion des légumes surgelés utilisés dans les institutions provient du Québec?

Pour l’instant, seulement 43% des carottes surgelées, 33% des oignons surgelés et 9% des patates surgelées sont d’origine locale. Ce n’est pas encore gagné, mais les choses sont en train de changer!

Vrai ou faux? Il est plus intéressant pour les cuisinières et cuisiniers d’utiliser des légumes frais que leur version surgelée dans les recettes.  

Vrai. Les légumes frais permettent d’optimiser la qualité organoleptique des recettes et d’en améliorer l’apparence. Le centre collégial de transfert de technologies de l’ITHQ, ExperiSens, s’est récemment penché sur cette question dans une étude menée auprès du public. Les résultats sont éloquents: les légumes frais cultivés localement révèlent pour la plupart des qualités sensorielles supérieures (couleurs, textures) par rapport à leurs équivalents surgelés et importés. Une preuve supplémentaire que nos précieux légumes d’ici ont de quoi ravir les papilles!

Opter pour des légumes frais, c’est aussi maximiser le potentiel des techniques de cuisson. Prenons l’exemple des oignons: un oignon surgelé, saturé d’eau, peine à caraméliser, tandis qu’un oignon frais et ferme se transforme aisément en une douceur dorée et fondante.

Adapter les recettes

C’est bien beau cette volonté d’acheter davantage de légumes frais que surgelés, mais encore faut-il adapter les recettes au sein des établissements. C’est une étape qui demande une expertise bien particulière considérant l’ampleur des défis à relever par les cuisines institutionnelles. L’ITHQ, qui accompagne les institutions publiques visées par la Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois (SNAAQ) dans la détermination de leur cible d’achat local, offre également un service d’élaboration de recettes adaptées au secteur alimentaire institutionnel. Étienne Huot, le professeur et chef consultant impliqué dans le projet, met l’accent sur deux choses lors de la conception de ses recettes: l’apport d’un aspect réconfortant au bénéfice des mangeurs et l’utilisation d’équipements de production massive pour qu’elles puissent être cuisinées en grand volume sans problème. Le résultat? Des plats attrayants, économiques, délicieux et appréciés des clientèles.
«Les légumes au Québec sont faits avec passion, avec amour, ça leur donne une saveur, une qualité, une fraîcheur qu’on ne peut pas retrouver dans des produits qui ont parcouru des kilomètres et des kilomètres. La proximité avec les légumes apporte une qualité supérieure.»
Catherine Lefebvre, présidente de l’Association des producteurs maraîchers du Québec

Vrai ou faux? Les normes agroenvironnementales du Québec sont les plus élevées en Amérique du Nord.

Vrai, autant sur le plan de la salubrité que du respect de l’environnement. Quand on achète des légumes surgelés provenant d’ailleurs, il est plus difficile de savoir comment et sous quelles conditions ils ont été produits. Au Québec, on connaît nos fermes et on sait qu’elles travaillent bien!

Combien de repas sont servis chaque jour dans un Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) comme celui des Laurentides? 1000, 2000 ou 3000?

Au total, 3000 repas, soit 1000 le matin, 1000 le midi et 1000 le soir, sont servis aux patients et patientes. À cela s’ajoute toute une offre alimentaire: la cafétéria pour le public et le personnel, les machines distributrices, le service traiteur et les autres points de service! Imaginez l’impact sur l’économie québécoise et sur la fierté des producteurs agricoles et des entreprises alimentaires d’ici si la majorité de ces repas étaient confectionnés avec de beaux légumes frais, sains et locaux. Et imaginez les retombées sur les personnes soignées!

Vous souhaitez en savoir plus sur le service d’accompagnement en approvisionnement local du Centre d’expertise de l’ITHQ? Rendez-vous au ithq.qc.ca/snaaq.

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