Juin ne fait que commencer que j’ai déjà dressé une longue, longue liste d’activités gourmandes que j’ai envie de faire cet été en famille. Il y a celles qu’on aime faire chaque fois que les beaux jours reviennent – l’autocueillette de camerises, la visite de petites fermes, les festivals gourmands, les terrasses de microbrasseries – et celles que je me promets d’essayer depuis des années, mais pour lesquelles je manque de week-ends pour toutes les réaliser – visite d’une miellerie, autocueillette de cerises griotte, route des vins…
En un rien de temps, je remplis mes fins de semaine de juin à août en fonction des récoltes du moment. Vous voyez, bien que je sois une fille de la ville, une vraie de vraie Montréalaise, il n’y a rien que j’aime plus faire l’été que de sortir de la métropole en quête d’une petite escapade gourmande. Les belles journées me donnent le goût d’aller voir ailleurs où l’air est plus frais, le gazon plus long et les champs bien pleins de bonnes choses à manger.
Il y a longtemps…
Cette envie de fraîcheur me vient très certainement du fait que, plus jeune, j’ai passé bon nombre de mes étés en Gaspésie chez mes grands-parents à n’avoir rien d’autre à faire que d’aider au jardin (et aller à la mer!).
Mes grands-parents avaient le plus beau, le plus gros jardin que je n’ai jamais vu dans une cour arrière. Ils faisaient pousser de tout: des patates, des fèves, des carottes, du chou, des oignons… Il y avait aussi un petit coin réservé à la rhubarbe avec laquelle ma mamie faisait les meilleures confitures.