\r\nBasilic\r\n \r\n\r\nUn pesto maison, c’est délicieux dans des pâtes, sur des légumes grillés, dans un sandwich ou dans une trempette. Bien souvent, les maraîchers offriront les plants de basilic au complet. Il faut tout d’abord retirer toutes les feuilles, puis mettre le reste du plant au compost. Pour faire une quantité de pesto intéressante, il vous faudra au minimum quatre plants, estime Catherine Sylvestre. Et pourquoi ne pas faire un pesto 100% local, tant qu’à y être? Catherine Sylvestre suggère d’utiliser de l’huile de tournesol plutôt que de l’huile d’olive, des graines de tournesol plutôt que des noix de pin, un fromage québécois plutôt que le parmesan, de l’ail du Québec et beaucoup de beau basilic frais.\r\n\r\n","flex_blocks_3_block-text2cols_title":"Autres idées faciles","flex_blocks_3_block-text2cols_text":"Betteraves. La jolie Chiogga, une variété de betterave italienne qui a une spirale colorée au centre de sa chair, fera de bien belles marinades à déposer sur la table à Noël!\r\n\r\nCéleri-rave. On fait blanchir ce légume racine en cubes pour ensuite le congeler. Ainsi, on a de quoi faire de belles purées ou des potages crémeux tout l’hiver.\r\n\r\nTomates. Un classique! On transforme les tomates gorgées de soleil en un coulis qui deviendra la base de votre prochaine sauce à spaghetti.","flex_blocks_3_block-text2cols_link":"","flex_blocks_4_block-text_text":"Demandez conseil à votre maraîcher\r\nIl n’y a personne qui connaît mieux les produits saisonniers que celui ou celle qui les fait pousser. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à solliciter ces personnes lorsque vous êtes au marché en quête des meilleurs produits aux meilleurs prix.\r\n\r\nJean-François Phaneuf, propriétaire des Jardins du Vieux Marché, situé dans le marché public de Saint-Hyacinthe, le plus vieux marché du Québec, encourage les consommateurs à lui poser des questions lors de leur visite au marché: «Je les invite toujours à venir nous demander ce qui est bon parmi les nouveaux arrivages, ce qu’il vaut vraiment la peine d’acheter pour économiser ou faire des conserves.»"}}};
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\r\n\r\n«L’ail du Québec est plus gros, plus juteux et ô combien plus savoureux que les autres», clame haut et fort Catherine Sylvestre. Comme les têtes d’ail du Québec ne coûtent qu’un ou deux dollars à la fin de l’été, l’agronome estime qu’un consommateur averti qui veut faire une bonne affaire devrait se procurer jusqu’à une cinquantaine de têtes. L’ail frais se conservera quelques semaines à température ambiante («surtout pas au frigo!»), dans un endroit sec et bien aéré. On peut aussi faire sécher ou déshydrater les caïeux pour les conserver tout l’hiver sous forme de poudre ou de fines tranches. À ajouter sans modération dans toutes ses recettes.\r\n\r\n","flex_blocks":"a:5:{i:0;s:10:\"block-text\";i:1;s:13:\"block-2images\";i:2;s:10:\"block-text\";i:3;s:15:\"block-text2cols\";i:4;s:10:\"block-text\";}","flex_blocks_1_block-2images_invert":0,"flex_blocks_1_block-2images_image_big":29577,"flex_blocks_1_block-2images_image_big_description":"","flex_blocks_1_block-2images_image_small":29576,"flex_blocks_1_block-2images_image_small_description":"","flex_blocks_2_block-text_text":"\r\nBasilic\r\n \r\n\r\nUn pesto maison, c’est délicieux dans des pâtes, sur des légumes grillés, dans un sandwich ou dans une trempette. Bien souvent, les maraîchers offriront les plants de basilic au complet. Il faut tout d’abord retirer toutes les feuilles, puis mettre le reste du plant au compost. Pour faire une quantité de pesto intéressante, il vous faudra au minimum quatre plants, estime Catherine Sylvestre. Et pourquoi ne pas faire un pesto 100% local, tant qu’à y être? Catherine Sylvestre suggère d’utiliser de l’huile de tournesol plutôt que de l’huile d’olive, des graines de tournesol plutôt que des noix de pin, un fromage québécois plutôt que le parmesan, de l’ail du Québec et beaucoup de beau basilic frais.\r\n\r\n","flex_blocks_3_block-text2cols_title":"Autres idées faciles","flex_blocks_3_block-text2cols_text":"Betteraves. La jolie Chiogga, une variété de betterave italienne qui a une spirale colorée au centre de sa chair, fera de bien belles marinades à déposer sur la table à Noël!\r\n\r\nCéleri-rave. On fait blanchir ce légume racine en cubes pour ensuite le congeler. Ainsi, on a de quoi faire de belles purées ou des potages crémeux tout l’hiver.\r\n\r\nTomates. Un classique! On transforme les tomates gorgées de soleil en un coulis qui deviendra la base de votre prochaine sauce à spaghetti.","flex_blocks_3_block-text2cols_link":"","flex_blocks_4_block-text_text":"Demandez conseil à votre maraîcher\r\nIl n’y a personne qui connaît mieux les produits saisonniers que celui ou celle qui les fait pousser. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à solliciter ces personnes lorsque vous êtes au marché en quête des meilleurs produits aux meilleurs prix.\r\n\r\nJean-François Phaneuf, propriétaire des Jardins du Vieux Marché, situé dans le marché public de Saint-Hyacinthe, le plus vieux marché du Québec, encourage les consommateurs à lui poser des questions lors de leur visite au marché: «Je les invite toujours à venir nous demander ce qui est bon parmi les nouveaux arrivages, ce qu’il vaut vraiment la peine d’acheter pour économiser ou faire des conserves.»"}}};
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\r\n\r\nContrairement aux gros concombres anglais, qui sont remplis de graines et gorgés d’eau, les concombres libanais, plus petits et très croquants, sont parfaits pour préparer des cornichons maison. C’est le projet idéal pour ceux qui auraient envie de se lancer dans la conservation d’aliments sans pour autant avoir les connaissances ou l’équipement requis. Les seuls ingrédients nécessaires sont les concombres, du vinaigre blanc, de l’eau et de l’assaisonnement. Puisqu’ils sont si peu chers et très abondants à la fin de l’été, on s’en procure des dizaines, qu’on transformera en cornichons à l’aneth, sucrés ou à l’ail rôti, selon l’envie du moment. À servir tout l’hiver en accompagnement de sandwichs, de burgers ou de viandes mijotées, ou sur un plateau de fromages à l’apéro.\r\nAil\r\n \r\n\r\n«L’ail du Québec est plus gros, plus juteux et ô combien plus savoureux que les autres», clame haut et fort Catherine Sylvestre. Comme les têtes d’ail du Québec ne coûtent qu’un ou deux dollars à la fin de l’été, l’agronome estime qu’un consommateur averti qui veut faire une bonne affaire devrait se procurer jusqu’à une cinquantaine de têtes. L’ail frais se conservera quelques semaines à température ambiante («surtout pas au frigo!»), dans un endroit sec et bien aéré. On peut aussi faire sécher ou déshydrater les caïeux pour les conserver tout l’hiver sous forme de poudre ou de fines tranches. À ajouter sans modération dans toutes ses recettes.\r\n\r\n","flex_blocks":"a:5:{i:0;s:10:\"block-text\";i:1;s:13:\"block-2images\";i:2;s:10:\"block-text\";i:3;s:15:\"block-text2cols\";i:4;s:10:\"block-text\";}","flex_blocks_1_block-2images_invert":0,"flex_blocks_1_block-2images_image_big":29577,"flex_blocks_1_block-2images_image_big_description":"","flex_blocks_1_block-2images_image_small":29576,"flex_blocks_1_block-2images_image_small_description":"","flex_blocks_2_block-text_text":"\r\nBasilic\r\n \r\n\r\nUn pesto maison, c’est délicieux dans des pâtes, sur des légumes grillés, dans un sandwich ou dans une trempette. Bien souvent, les maraîchers offriront les plants de basilic au complet. Il faut tout d’abord retirer toutes les feuilles, puis mettre le reste du plant au compost. Pour faire une quantité de pesto intéressante, il vous faudra au minimum quatre plants, estime Catherine Sylvestre. Et pourquoi ne pas faire un pesto 100% local, tant qu’à y être? Catherine Sylvestre suggère d’utiliser de l’huile de tournesol plutôt que de l’huile d’olive, des graines de tournesol plutôt que des noix de pin, un fromage québécois plutôt que le parmesan, de l’ail du Québec et beaucoup de beau basilic frais.\r\n\r\n","flex_blocks_3_block-text2cols_title":"Autres idées faciles","flex_blocks_3_block-text2cols_text":"Betteraves. La jolie Chiogga, une variété de betterave italienne qui a une spirale colorée au centre de sa chair, fera de bien belles marinades à déposer sur la table à Noël!\r\n\r\nCéleri-rave. On fait blanchir ce légume racine en cubes pour ensuite le congeler. Ainsi, on a de quoi faire de belles purées ou des potages crémeux tout l’hiver.\r\n\r\nTomates. Un classique! On transforme les tomates gorgées de soleil en un coulis qui deviendra la base de votre prochaine sauce à spaghetti.","flex_blocks_3_block-text2cols_link":"","flex_blocks_4_block-text_text":"Demandez conseil à votre maraîcher\r\nIl n’y a personne qui connaît mieux les produits saisonniers que celui ou celle qui les fait pousser. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à solliciter ces personnes lorsque vous êtes au marché en quête des meilleurs produits aux meilleurs prix.\r\n\r\nJean-François Phaneuf, propriétaire des Jardins du Vieux Marché, situé dans le marché public de Saint-Hyacinthe, le plus vieux marché du Québec, encourage les consommateurs à lui poser des questions lors de leur visite au marché: «Je les invite toujours à venir nous demander ce qui est bon parmi les nouveaux arrivages, ce qu’il vaut vraiment la peine d’acheter pour économiser ou faire des conserves.»"}}};
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\r\n\r\nMais qu’est-ce que cet étrange aliment rose et crème de forme incongrue? C’est du jeune gingembre du Québec! Récolté en août, cinq mois après avoir été planté en serre, il n’a pas encore eu le temps de développer sa peau beige-brun, qui prend environ 12 mois à apparaître. Catherine Sylvestre vante ouvertement ses attributs: «Le bébé gingembre est bien plus juteux et moins fibreux que le gingembre que l’on trouve à l’épicerie et qui vient d’ailleurs. C’est vraiment un produit différent, totalement délicieux.» Pour le conserver pendant des mois, il suffit de le mettre au congélateur tel quel, puis d’en râper un morceau quand on en a besoin. Par temps froids, le gingembre parfumera à merveille des recettes de soupes, de poisson au four ou de plats mijotés. Un consommateur de gingembre assidu devrait acheter environ 600 grammes (ou six morceaux) de gingembre du Québec pour pouvoir en consommer même en janvier.\r\nConcombre\r\n \r\n\r\nContrairement aux gros concombres anglais, qui sont remplis de graines et gorgés d’eau, les concombres libanais, plus petits et très croquants, sont parfaits pour préparer des cornichons maison. C’est le projet idéal pour ceux qui auraient envie de se lancer dans la conservation d’aliments sans pour autant avoir les connaissances ou l’équipement requis. Les seuls ingrédients nécessaires sont les concombres, du vinaigre blanc, de l’eau et de l’assaisonnement. Puisqu’ils sont si peu chers et très abondants à la fin de l’été, on s’en procure des dizaines, qu’on transformera en cornichons à l’aneth, sucrés ou à l’ail rôti, selon l’envie du moment. À servir tout l’hiver en accompagnement de sandwichs, de burgers ou de viandes mijotées, ou sur un plateau de fromages à l’apéro.\r\nAil\r\n \r\n\r\n«L’ail du Québec est plus gros, plus juteux et ô combien plus savoureux que les autres», clame haut et fort Catherine Sylvestre. Comme les têtes d’ail du Québec ne coûtent qu’un ou deux dollars à la fin de l’été, l’agronome estime qu’un consommateur averti qui veut faire une bonne affaire devrait se procurer jusqu’à une cinquantaine de têtes. L’ail frais se conservera quelques semaines à température ambiante («surtout pas au frigo!»), dans un endroit sec et bien aéré. On peut aussi faire sécher ou déshydrater les caïeux pour les conserver tout l’hiver sous forme de poudre ou de fines tranches. À ajouter sans modération dans toutes ses recettes.\r\n\r\n","flex_blocks":"a:5:{i:0;s:10:\"block-text\";i:1;s:13:\"block-2images\";i:2;s:10:\"block-text\";i:3;s:15:\"block-text2cols\";i:4;s:10:\"block-text\";}","flex_blocks_1_block-2images_invert":0,"flex_blocks_1_block-2images_image_big":29577,"flex_blocks_1_block-2images_image_big_description":"","flex_blocks_1_block-2images_image_small":29576,"flex_blocks_1_block-2images_image_small_description":"","flex_blocks_2_block-text_text":"\r\nBasilic\r\n \r\n\r\nUn pesto maison, c’est délicieux dans des pâtes, sur des légumes grillés, dans un sandwich ou dans une trempette. Bien souvent, les maraîchers offriront les plants de basilic au complet. Il faut tout d’abord retirer toutes les feuilles, puis mettre le reste du plant au compost. Pour faire une quantité de pesto intéressante, il vous faudra au minimum quatre plants, estime Catherine Sylvestre. Et pourquoi ne pas faire un pesto 100% local, tant qu’à y être? Catherine Sylvestre suggère d’utiliser de l’huile de tournesol plutôt que de l’huile d’olive, des graines de tournesol plutôt que des noix de pin, un fromage québécois plutôt que le parmesan, de l’ail du Québec et beaucoup de beau basilic frais.\r\n\r\n","flex_blocks_3_block-text2cols_title":"Autres idées faciles","flex_blocks_3_block-text2cols_text":"Betteraves. La jolie Chiogga, une variété de betterave italienne qui a une spirale colorée au centre de sa chair, fera de bien belles marinades à déposer sur la table à Noël!\r\n\r\nCéleri-rave. On fait blanchir ce légume racine en cubes pour ensuite le congeler. Ainsi, on a de quoi faire de belles purées ou des potages crémeux tout l’hiver.\r\n\r\nTomates. Un classique! On transforme les tomates gorgées de soleil en un coulis qui deviendra la base de votre prochaine sauce à spaghetti.","flex_blocks_3_block-text2cols_link":"","flex_blocks_4_block-text_text":"Demandez conseil à votre maraîcher\r\nIl n’y a personne qui connaît mieux les produits saisonniers que celui ou celle qui les fait pousser. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à solliciter ces personnes lorsque vous êtes au marché en quête des meilleurs produits aux meilleurs prix.\r\n\r\nJean-François Phaneuf, propriétaire des Jardins du Vieux Marché, situé dans le marché public de Saint-Hyacinthe, le plus vieux marché du Québec, encourage les consommateurs à lui poser des questions lors de leur visite au marché: «Je les invite toujours à venir nous demander ce qui est bon parmi les nouveaux arrivages, ce qu’il vaut vraiment la peine d’acheter pour économiser ou faire des conserves.»"}}};
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\r\nGingembre\r\n \r\n\r\nMais qu’est-ce que cet étrange aliment rose et crème de forme incongrue? C’est du jeune gingembre du Québec! Récolté en août, cinq mois après avoir été planté en serre, il n’a pas encore eu le temps de développer sa peau beige-brun, qui prend environ 12 mois à apparaître. Catherine Sylvestre vante ouvertement ses attributs: «Le bébé gingembre est bien plus juteux et moins fibreux que le gingembre que l’on trouve à l’épicerie et qui vient d’ailleurs. C’est vraiment un produit différent, totalement délicieux.» Pour le conserver pendant des mois, il suffit de le mettre au congélateur tel quel, puis d’en râper un morceau quand on en a besoin. Par temps froids, le gingembre parfumera à merveille des recettes de soupes, de poisson au four ou de plats mijotés. Un consommateur de gingembre assidu devrait acheter environ 600 grammes (ou six morceaux) de gingembre du Québec pour pouvoir en consommer même en janvier.\r\nConcombre\r\n \r\n\r\nContrairement aux gros concombres anglais, qui sont remplis de graines et gorgés d’eau, les concombres libanais, plus petits et très croquants, sont parfaits pour préparer des cornichons maison. C’est le projet idéal pour ceux qui auraient envie de se lancer dans la conservation d’aliments sans pour autant avoir les connaissances ou l’équipement requis. Les seuls ingrédients nécessaires sont les concombres, du vinaigre blanc, de l’eau et de l’assaisonnement. Puisqu’ils sont si peu chers et très abondants à la fin de l’été, on s’en procure des dizaines, qu’on transformera en cornichons à l’aneth, sucrés ou à l’ail rôti, selon l’envie du moment. À servir tout l’hiver en accompagnement de sandwichs, de burgers ou de viandes mijotées, ou sur un plateau de fromages à l’apéro.\r\nAil\r\n \r\n\r\n«L’ail du Québec est plus gros, plus juteux et ô combien plus savoureux que les autres», clame haut et fort Catherine Sylvestre. Comme les têtes d’ail du Québec ne coûtent qu’un ou deux dollars à la fin de l’été, l’agronome estime qu’un consommateur averti qui veut faire une bonne affaire devrait se procurer jusqu’à une cinquantaine de têtes. L’ail frais se conservera quelques semaines à température ambiante («surtout pas au frigo!»), dans un endroit sec et bien aéré. On peut aussi faire sécher ou déshydrater les caïeux pour les conserver tout l’hiver sous forme de poudre ou de fines tranches. À ajouter sans modération dans toutes ses recettes.\r\n\r\n","flex_blocks":"a:5:{i:0;s:10:\"block-text\";i:1;s:13:\"block-2images\";i:2;s:10:\"block-text\";i:3;s:15:\"block-text2cols\";i:4;s:10:\"block-text\";}","flex_blocks_1_block-2images_invert":0,"flex_blocks_1_block-2images_image_big":29577,"flex_blocks_1_block-2images_image_big_description":"","flex_blocks_1_block-2images_image_small":29576,"flex_blocks_1_block-2images_image_small_description":"","flex_blocks_2_block-text_text":"\r\nBasilic\r\n \r\n\r\nUn pesto maison, c’est délicieux dans des pâtes, sur des légumes grillés, dans un sandwich ou dans une trempette. Bien souvent, les maraîchers offriront les plants de basilic au complet. Il faut tout d’abord retirer toutes les feuilles, puis mettre le reste du plant au compost. Pour faire une quantité de pesto intéressante, il vous faudra au minimum quatre plants, estime Catherine Sylvestre. Et pourquoi ne pas faire un pesto 100% local, tant qu’à y être? Catherine Sylvestre suggère d’utiliser de l’huile de tournesol plutôt que de l’huile d’olive, des graines de tournesol plutôt que des noix de pin, un fromage québécois plutôt que le parmesan, de l’ail du Québec et beaucoup de beau basilic frais.\r\n\r\n","flex_blocks_3_block-text2cols_title":"Autres idées faciles","flex_blocks_3_block-text2cols_text":"Betteraves. La jolie Chiogga, une variété de betterave italienne qui a une spirale colorée au centre de sa chair, fera de bien belles marinades à déposer sur la table à Noël!\r\n\r\nCéleri-rave. On fait blanchir ce légume racine en cubes pour ensuite le congeler. Ainsi, on a de quoi faire de belles purées ou des potages crémeux tout l’hiver.\r\n\r\nTomates. Un classique! On transforme les tomates gorgées de soleil en un coulis qui deviendra la base de votre prochaine sauce à spaghetti.","flex_blocks_3_block-text2cols_link":"","flex_blocks_4_block-text_text":"Demandez conseil à votre maraîcher\r\nIl n’y a personne qui connaît mieux les produits saisonniers que celui ou celle qui les fait pousser. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à solliciter ces personnes lorsque vous êtes au marché en quête des meilleurs produits aux meilleurs prix.\r\n\r\nJean-François Phaneuf, propriétaire des Jardins du Vieux Marché, situé dans le marché public de Saint-Hyacinthe, le plus vieux marché du Québec, encourage les consommateurs à lui poser des questions lors de leur visite au marché: «Je les invite toujours à venir nous demander ce qui est bon parmi les nouveaux arrivages, ce qu’il vaut vraiment la peine d’acheter pour économiser ou faire des conserves.»"}}};
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\r\n\r\nQuoi faire avec les aubergines aux multiples coloris qui abondent à la fin de l’été? Jean-François Phaneuf propose de les faire griller en tranches, puis de les congeler. «Certes, elles seront un peu molles une fois décongelées, mais cela fera une base incroyable pour un baba ganoush maison ou une purée d’aubergines», explique-t-il. Deux excellentes préparations à mettre dans un sandwich ou à servir en trempette avec des crudités. Sinon, il est aussi possible de préparer maintenant une ratatouille d’aubergines, de courgettes et de poivrons, tous des légumes de saison, puis de congeler le plat entier. Il suffira de le faire réchauffer au four avant de le déguster dans quelques semaines.\r\n\r\n \r\nGingembre\r\n \r\n\r\nMais qu’est-ce que cet étrange aliment rose et crème de forme incongrue? C’est du jeune gingembre du Québec! Récolté en août, cinq mois après avoir été planté en serre, il n’a pas encore eu le temps de développer sa peau beige-brun, qui prend environ 12 mois à apparaître. Catherine Sylvestre vante ouvertement ses attributs: «Le bébé gingembre est bien plus juteux et moins fibreux que le gingembre que l’on trouve à l’épicerie et qui vient d’ailleurs. C’est vraiment un produit différent, totalement délicieux.» Pour le conserver pendant des mois, il suffit de le mettre au congélateur tel quel, puis d’en râper un morceau quand on en a besoin. Par temps froids, le gingembre parfumera à merveille des recettes de soupes, de poisson au four ou de plats mijotés. Un consommateur de gingembre assidu devrait acheter environ 600 grammes (ou six morceaux) de gingembre du Québec pour pouvoir en consommer même en janvier.\r\nConcombre\r\n \r\n\r\nContrairement aux gros concombres anglais, qui sont remplis de graines et gorgés d’eau, les concombres libanais, plus petits et très croquants, sont parfaits pour préparer des cornichons maison. C’est le projet idéal pour ceux qui auraient envie de se lancer dans la conservation d’aliments sans pour autant avoir les connaissances ou l’équipement requis. Les seuls ingrédients nécessaires sont les concombres, du vinaigre blanc, de l’eau et de l’assaisonnement. Puisqu’ils sont si peu chers et très abondants à la fin de l’été, on s’en procure des dizaines, qu’on transformera en cornichons à l’aneth, sucrés ou à l’ail rôti, selon l’envie du moment. À servir tout l’hiver en accompagnement de sandwichs, de burgers ou de viandes mijotées, ou sur un plateau de fromages à l’apéro.\r\nAil\r\n \r\n\r\n«L’ail du Québec est plus gros, plus juteux et ô combien plus savoureux que les autres», clame haut et fort Catherine Sylvestre. Comme les têtes d’ail du Québec ne coûtent qu’un ou deux dollars à la fin de l’été, l’agronome estime qu’un consommateur averti qui veut faire une bonne affaire devrait se procurer jusqu’à une cinquantaine de têtes. L’ail frais se conservera quelques semaines à température ambiante («surtout pas au frigo!»), dans un endroit sec et bien aéré. On peut aussi faire sécher ou déshydrater les caïeux pour les conserver tout l’hiver sous forme de poudre ou de fines tranches. 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Catherine Sylvestre suggère d’utiliser de l’huile de tournesol plutôt que de l’huile d’olive, des graines de tournesol plutôt que des noix de pin, un fromage québécois plutôt que le parmesan, de l’ail du Québec et beaucoup de beau basilic frais.\r\n\r\n","flex_blocks_3_block-text2cols_title":"Autres idées faciles","flex_blocks_3_block-text2cols_text":"Betteraves. La jolie Chiogga, une variété de betterave italienne qui a une spirale colorée au centre de sa chair, fera de bien belles marinades à déposer sur la table à Noël!\r\n\r\nCéleri-rave. On fait blanchir ce légume racine en cubes pour ensuite le congeler. Ainsi, on a de quoi faire de belles purées ou des potages crémeux tout l’hiver.\r\n\r\nTomates. Un classique! 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\r\nAubergine\r\n \r\n\r\nQuoi faire avec les aubergines aux multiples coloris qui abondent à la fin de l’été? Jean-François Phaneuf propose de les faire griller en tranches, puis de les congeler. «Certes, elles seront un peu molles une fois décongelées, mais cela fera une base incroyable pour un baba ganoush maison ou une purée d’aubergines», explique-t-il. Deux excellentes préparations à mettre dans un sandwich ou à servir en trempette avec des crudités. Sinon, il est aussi possible de préparer maintenant une ratatouille d’aubergines, de courgettes et de poivrons, tous des légumes de saison, puis de congeler le plat entier. Il suffira de le faire réchauffer au four avant de le déguster dans quelques semaines.\r\n\r\n \r\nGingembre\r\n \r\n\r\nMais qu’est-ce que cet étrange aliment rose et crème de forme incongrue? C’est du jeune gingembre du Québec! Récolté en août, cinq mois après avoir été planté en serre, il n’a pas encore eu le temps de développer sa peau beige-brun, qui prend environ 12 mois à apparaître. Catherine Sylvestre vante ouvertement ses attributs: «Le bébé gingembre est bien plus juteux et moins fibreux que le gingembre que l’on trouve à l’épicerie et qui vient d’ailleurs. C’est vraiment un produit différent, totalement délicieux.» Pour le conserver pendant des mois, il suffit de le mettre au congélateur tel quel, puis d’en râper un morceau quand on en a besoin. Par temps froids, le gingembre parfumera à merveille des recettes de soupes, de poisson au four ou de plats mijotés. Un consommateur de gingembre assidu devrait acheter environ 600 grammes (ou six morceaux) de gingembre du Québec pour pouvoir en consommer même en janvier.\r\nConcombre\r\n \r\n\r\nContrairement aux gros concombres anglais, qui sont remplis de graines et gorgés d’eau, les concombres libanais, plus petits et très croquants, sont parfaits pour préparer des cornichons maison. C’est le projet idéal pour ceux qui auraient envie de se lancer dans la conservation d’aliments sans pour autant avoir les connaissances ou l’équipement requis. Les seuls ingrédients nécessaires sont les concombres, du vinaigre blanc, de l’eau et de l’assaisonnement. Puisqu’ils sont si peu chers et très abondants à la fin de l’été, on s’en procure des dizaines, qu’on transformera en cornichons à l’aneth, sucrés ou à l’ail rôti, selon l’envie du moment. À servir tout l’hiver en accompagnement de sandwichs, de burgers ou de viandes mijotées, ou sur un plateau de fromages à l’apéro.\r\nAil\r\n \r\n\r\n«L’ail du Québec est plus gros, plus juteux et ô combien plus savoureux que les autres», clame haut et fort Catherine Sylvestre. Comme les têtes d’ail du Québec ne coûtent qu’un ou deux dollars à la fin de l’été, l’agronome estime qu’un consommateur averti qui veut faire une bonne affaire devrait se procurer jusqu’à une cinquantaine de têtes. L’ail frais se conservera quelques semaines à température ambiante («surtout pas au frigo!»), dans un endroit sec et bien aéré. On peut aussi faire sécher ou déshydrater les caïeux pour les conserver tout l’hiver sous forme de poudre ou de fines tranches. À ajouter sans modération dans toutes ses recettes.\r\n\r\n","flex_blocks":"a:5:{i:0;s:10:\"block-text\";i:1;s:13:\"block-2images\";i:2;s:10:\"block-text\";i:3;s:15:\"block-text2cols\";i:4;s:10:\"block-text\";}","flex_blocks_1_block-2images_invert":0,"flex_blocks_1_block-2images_image_big":29577,"flex_blocks_1_block-2images_image_big_description":"","flex_blocks_1_block-2images_image_small":29576,"flex_blocks_1_block-2images_image_small_description":"","flex_blocks_2_block-text_text":"\r\nBasilic\r\n \r\n\r\nUn pesto maison, c’est délicieux dans des pâtes, sur des légumes grillés, dans un sandwich ou dans une trempette. Bien souvent, les maraîchers offriront les plants de basilic au complet. Il faut tout d’abord retirer toutes les feuilles, puis mettre le reste du plant au compost. Pour faire une quantité de pesto intéressante, il vous faudra au minimum quatre plants, estime Catherine Sylvestre. Et pourquoi ne pas faire un pesto 100% local, tant qu’à y être? Catherine Sylvestre suggère d’utiliser de l’huile de tournesol plutôt que de l’huile d’olive, des graines de tournesol plutôt que des noix de pin, un fromage québécois plutôt que le parmesan, de l’ail du Québec et beaucoup de beau basilic frais.\r\n\r\n","flex_blocks_3_block-text2cols_title":"Autres idées faciles","flex_blocks_3_block-text2cols_text":"Betteraves. La jolie Chiogga, une variété de betterave italienne qui a une spirale colorée au centre de sa chair, fera de bien belles marinades à déposer sur la table à Noël!\r\n\r\nCéleri-rave. On fait blanchir ce légume racine en cubes pour ensuite le congeler. Ainsi, on a de quoi faire de belles purées ou des potages crémeux tout l’hiver.\r\n\r\nTomates. Un classique! 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Voici notre 22e numéro!
Cet automne, Caribou s’intéresse à cette science qu’est la nutrition: à son histoire, à ses impacts sur notre santé, à sa place dans notre quotidien et à ce qu’elle dit de nos sociétés.
Alors que les conseils nutritionnels pullulent sur les réseaux sociaux et qu’il est difficile de s’y retrouver quand vient le temps de «bien manger», c’est le thème de la nutrition «à la québécoise» que Caribou a cette fois-ci décidé de creuser. Autour de cette thématique, l’équipe propose un numéro inspirant et éclairant, en plus d’offrir des outils pratiques pour passer à l’action et consommer plus localement.
Ce numéro est en prévente; profitez de la livraison gratuite sur ce numéro jusqu’au 23 octobre (inclusivement).
Cinq aliments à acheter maintenant pour consommer plus tard
Publié le
03 septembre 2022
Texte de
Virginie Landry
C’est la saison des récoltes et les étals sont remplis de produits aux couleurs et aux saveurs spectaculaires. Vous avez envie d’essayer de conserver un peu de cette précieuse fraîcheur estivale pour la consommer en plein cœur de l’hiver? Nul besoin d’être un pro de l’autoclave pour faire des provisions. Catherine Sylvestre, agronome, et Jean-François Phaneuf, propriétaire des Jardins du Vieux Marché, à Saint-Hyacinthe, suggèrent cinq aliments à acheter en grande quantité maintenant pour les consommer plus tard, le tout sans trop d’efforts.
Crédit photos: Ferme des Quatre-Temps
C’est la saison des récoltes et les étals sont remplis de produits aux couleurs et aux saveurs spectaculaires. Vous avez envie d’essayer de conserver un peu de cette précieuse fraîcheur estivale pour la consommer en plein cœur de l’hiver? Nul besoin d’être un pro de l’autoclave pour faire des provisions. Catherine Sylvestre, agronome, et Jean-François Phaneuf, propriétaire des Jardins du Vieux Marché, à Saint-Hyacinthe, suggèrent cinq aliments à acheter en grande quantité maintenant pour les consommer plus tard, le tout sans trop d’efforts.
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Aubergine
Quoi faire avec les aubergines aux multiples coloris qui abondent à la fin de l’été? Jean-François Phaneuf propose de les faire griller en tranches, puis de les congeler. «Certes, elles seront un peu molles une fois décongelées, mais cela fera une base incroyable pour un baba ganoush maison ou une purée d’aubergines», explique-t-il. Deux excellentes préparations à mettre dans un sandwich ou à servir en trempette avec des crudités. Sinon, il est aussi possible de préparer maintenant une ratatouille d’aubergines, de courgettes et de poivrons, tous des légumes de saison, puis de congeler le plat entier. Il suffira de le faire réchauffer au four avant de le déguster dans quelques semaines.
Gingembre
Mais qu’est-ce que cet étrange aliment rose et crème de forme incongrue? C’est du jeune gingembre du Québec! Récolté en août, cinq mois après avoir été planté en serre, il n’a pas encore eu le temps de développer sa peau beige-brun, qui prend environ 12 mois à apparaître. Catherine Sylvestre vante ouvertement ses attributs: «Le bébé gingembre est bien plus juteux et moins fibreux que le gingembre que l’on trouve à l’épicerie et qui vient d’ailleurs. C’est vraiment un produit différent, totalement délicieux.» Pour le conserver pendant des mois, il suffit de le mettre au congélateur tel quel, puis d’en râper un morceau quand on en a besoin. Par temps froids, le gingembre parfumera à merveille des recettes de soupes, de poisson au four ou de plats mijotés. Un consommateur de gingembre assidu devrait acheter environ 600 grammes (ou six morceaux) de gingembre du Québec pour pouvoir en consommer même en janvier.
Concombre
Contrairement aux gros concombres anglais, qui sont remplis de graines et gorgés d’eau, les concombres libanais, plus petits et très croquants, sont parfaits pour préparer des cornichons maison. C’est le projet idéal pour ceux qui auraient envie de se lancer dans la conservation d’aliments sans pour autant avoir les connaissances ou l’équipement requis. Les seuls ingrédients nécessaires sont les concombres, du vinaigre blanc, de l’eau et de l’assaisonnement. Puisqu’ils sont si peu chers et très abondants à la fin de l’été, on s’en procure des dizaines, qu’on transformera en cornichons à l’aneth, sucrés ou à l’ail rôti, selon l’envie du moment. À servir tout l’hiver en accompagnement de sandwichs, de burgers ou de viandes mijotées, ou sur un plateau de fromages à l’apéro.
Ail
«L’ail du Québec est plus gros, plus juteux et ô combien plus savoureux que les autres», clame haut et fort Catherine Sylvestre. Comme les têtes d’ail du Québec ne coûtent qu’un ou deux dollars à la fin de l’été, l’agronome estime qu’un consommateur averti qui veut faire une bonne affaire devrait se procurer jusqu’à une cinquantaine de têtes. L’ail frais se conservera quelques semaines à température ambiante («surtout pas au frigo!»), dans un endroit sec et bien aéré. On peut aussi faire sécher ou déshydrater les caïeux pour les conserver tout l’hiver sous forme de poudre ou de fines tranches. À ajouter sans modération dans toutes ses recettes.
Basilic
Un pesto maison, c’est délicieux dans des pâtes, sur des légumes grillés, dans un sandwich ou dans une trempette. Bien souvent, les maraîchers offriront les plants de basilic au complet. Il faut tout d’abord retirer toutes les feuilles, puis mettre le reste du plant au compost. Pour faire une quantité de pesto intéressante, il vous faudra au minimum quatre plants, estime Catherine Sylvestre. Et pourquoi ne pas faire un pesto 100% local, tant qu’à y être? Catherine Sylvestre suggère d’utiliser de l’huile de tournesol plutôt que de l’huile d’olive, des graines de tournesol plutôt que des noix de pin, un fromage québécois plutôt que le parmesan, de l’ail du Québec et beaucoup de beau basilic frais.
Autres idées faciles
Betteraves. La jolie Chiogga, une variété de betterave italienne qui a une spirale colorée au centre de sa chair, fera de bien belles marinades à déposer sur la table à Noël!
Céleri-rave. On fait blanchir ce légume racine en cubes pour ensuite le congeler. Ainsi, on a de quoi faire de belles purées ou des potages crémeux tout l’hiver.
Tomates. Un classique! On transforme les tomates gorgées de soleil en un coulis qui deviendra la base de votre prochaine sauce à spaghetti.
Demandez conseil à votre maraîcher
Il n’y a personne qui connaît mieux les produits saisonniers que celui ou celle qui les fait pousser. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à solliciter ces personnes lorsque vous êtes au marché en quête des meilleurs produits aux meilleurs prix.
Jean-François Phaneuf, propriétaire des Jardins du Vieux Marché, situé dans le marché public de Saint-Hyacinthe, le plus vieux marché du Québec, encourage les consommateurs à lui poser des questions lors de leur visite au marché: «Je les invite toujours à venir nous demander ce qui est bon parmi les nouveaux arrivages, ce qu’il vaut vraiment la peine d’acheter pour économiser ou faire des conserves.»