Lier écologie et robotique
Simon Michaud n’avait pas de bagage en agriculture avant Désherbex. La petite histoire, c’est qu’il voulait intégrer à son projet de fin d’études les valeurs entrepreneuriales et environnementales qui lui tenaient à cœur. «Quand je suis entré au bac en robotique, je cherchais à faire une différence, à trouver une manière d’avoir un impact positif dans le monde grâce à la technologie, raconte-t-il. C’est là que je suis tombé sur le problème du désherbage dans les champs de carottes et d’oignons.»
D’après lui, le premier enjeu du désherbage, c’est qu’il est souvent effectué manuellement, dans des conditions ardues pour les travailleurs et travailleuses. Le second est lié aux herbicides: «Depuis des années, on met des herbicides dans nos champs en pensant que ça va régler le problème. Mais, en fait, les mauvaises herbes y résistent beaucoup et envahissent complètement les champs.» Voilà un problème grandissant pour les productrices et producteurs – et c’est là que Désherbex entre en jeu.
Simon Michaud et son équipe ont d’abord présenté cette idée dans un petit concours d’entrepreneuriat à l’UdeS, où ils ont remporté une somme de 5000$. «Cet argent-là a servi à un premier prototype, qui nous a permis de gagner un peu plus d’argent dans d’autres concours et de tranquillement faire boule de neige.» Aujourd’hui, c’est presque un million de dollars qui ont été investis dans le projet.