Il était une fois… le doggy bag
Publié le
02 mars 2016
Texte de
Véronique Leduc
Photo de
Maxime Juneau – letatbrut.com
Retouche de
Mathieu Leblanc
Stylisme de
Michelle Diamond
Le doggy bag, ou emporte-restes, est connu partout sur la planète, mais son origine reste floue. Est-ce que l’habitude de demander au serveur d’emballer les restes d’un repas pris au restaurant a vu le jour aux États-Unis, durant la Deuxième Guerre mondiale, période pendant laquelle il n’était pas question de gaspiller de la nourriture qui pouvait à tout le moins être donnée aux chiens, d’où le nom doggy bag? Ou l’idée est-elle plutôt née dans l’esprit du propriétaire du Steak Joint, à New York, en 1949? Celui-ci, pour éviter le gaspillage, avait fabriqué des sacs décorés de terriers écossais qui permettaient à ses clients de rapporter leurs restes sans être embarrassés. Après tout l’image l’indiquait clairement: ces surplus étaient destinés au chien!
Les avis sont partagés, mais on s’entend pour dire que le doggy bag est né aux États-Unis, tout près de chez nous, ce qui explique sûrement pourquoi plusieurs Québécois assument sans gêne le fait de rentrer du restaurant avec un sac sous le bras.
Sources: «Mobilisation pour convertir les Français au doggy bag», Le Figaro.fr, octobre 2014; «Uncertain origins of American doggy bag», Philly.com, mars 2013; The Lexicon of Real American Food, Jane et Michael Stern, 2011.
Ce texte est paru initialement dans le numéro 2, Restaurants, en avril 2015.