Comment s’y prendre pour se reconnecter et renverser la vapeur?
Parmi les différents leviers, je crois qu’il faut réapprendre à vivre le territoire de manière sentimentale: l’aimer pour être interpellé à en prendre soin. Pour se faire, l’alimentation est un point de départ parfait parce que ça concerne tout le monde, c’est rassembleur! Par l’alimentation, on peut, petit à petit, mener à bien une réelle révolution de bienveillance.
Par quoi commencer pour mener une révolution de la bienveillance par l’alimentation?
L’éducation est une clé: elle devrait être axée sur l’histoire et les connaissances naturelles, et enseigner à devenir plus autonome (apprendre à construire, réparer, cultiver, reconnaître les champignons, cuisiner…). Le français, les maths, l’histoire, la chimie: tout cela s’apprend en cuisinant, en jardinant, en bricolant! Le primaire devrait ressembler à un camp de vacances perpétuel, avec plus de plein air, de contacts avec les choses essentielles et tangibles. Pour faciliter ce type d’enseignement, le calendrier scolaire pourrait être inversé: les grandes vacances l’hiver, quand les déplacements sont plus difficiles et que, comme la nature, on se mettrait en latence. Le printemps, l’été et l’automne ont des journées plus longues et des températures qui rendent l’enseignement en plein air réaliste.