Et les nommés dans la catégorie Brasseur.euse de l’année sont…

Francis Joncas et Rosemary Ahelo-White, Brett & Sauvage

Un travail colossal et visionnaire que nous offre cette brasserie gaspésienne. Des bières soit de fermentation spontanée, soit fermentées via des levures récoltées sur des arbres et miels locaux. Elles sont ensuite mûries très longuement (un an, deux ans, voire même trois ans à l’occasion!) avec des aromates utilisés de façon innovatrice, mariant un aromate boréal à un fruit de chez nous (menthe et aronia, romarin et canneberge, basilic et tomate, etc) avant d’être finalement mises en marché.

Benoit Couillard, Auval

L’univers brassicole a rarement vu quelqu’un faire autant d’efforts pour marier élégance et complexité dans ses bières, puis intégrité et conscience sociale dans son modèle d’affaires. Les bières d’Auval jouissent déjà d’une réputation bien au-delà de nos frontières, mais cela n’empêche pas Benoit Couillard de limiter sa production à l’échelle humaine, question d’équilibrer les labeurs de ses champs à ceux des gens qui travaillent avec lui.

Vladimir Antonoff, Hopera

L’énergique brasserie de Jonquière a construit une partie de sa réputation sur ses bières pâtissières, dans lesquelles purées de fruits et aromates typiques aux desserts pullulent. Depuis la récente expansion de l’entreprise, les bières de soif, comme des lagers d’inspiration tchèque, prennent davantage de place. Elles sont parfaites pour accompagner les nombreuses pizzas au four à bois au menu de leur bistro.

Olivier Dupras et Isaël Dagenais, Isle de Garde

Non seulement l’Isle de Garde incarne le brouepub de quartier idéal, mais Olivier Dupras et Isaël Dagenais incarnent quant à eux le duo de brasseurs parfait. Parfois Yin et Yang, l’un peaufinant à l’extrême les styles traditionnels du Vieux Continent et l’autre repoussant les limites de ce que peut être une bière, ils se rejoignent dans leur quête de qualité, coûte que coûte.

Félix St-Hilaire et Philippe Tessier, Les Grands Bois

Si l’Isle de Garde est l’archétype d’une petite brasserie artisanale de quartier, Les Grands Bois symbolisent la microbrasserie rêvée pour revitaliser un village régional oublié par le tourisme et le monde des affaires. Les brasseurs se concentrent parfois sur des brassins aux accents houblonnés, comme l’Impérial Gros Tigre et la Superpause, parfois sur des lagers de soif, comme la Coup de Foudre ou la St-Caz Pilsner. À tout coup, ils réussissent à stimuler bien plus que leur économie locale.

Pour connaître tous les finalistes du Gala des Lauriers de la gastronomie québécoise, c’est par ici!