Heureusement, la situation s’est grandement améliorée. «Maintenant, il y a de plus en plus de producteurs locaux qui récoltent et qui vont surgeler rapidement, garantissant la fraîcheur des aliments», explique le copropriétaire des Givrés.
Pour eux, obtenir de grandes quantités de fraises du Québec n’est plus un problème. Ils ont aussi trouvé une productrice de framboises très fiable. Puis, la rhubarbe, dont ils achètent plus de deux tonnes chaque année, vient des Fermes Serbi à Laval.
«Le gars qui m’apporte du cassis en fournit aussi pour Les Givrés, fait remarquer Anabelle Berkani avec enthousiasme. C’est bon pour les producteurs d’avoir des entreprises locales à qui vendre leurs produits.»
Transformer
Une fois les fruits sur place, il faut maintenant les transformer avant de pouvoir les incorporer dans les mélanges de sorbets et de crèmes glacées.
Certains aliments demandent plus d’efforts que d’autres. Alexandre Deslauriers donne la rhubarbe en exemple, le légume devant être lavé, coupé, cuit et transformé en purée avant d’être incorporé dans une recette. Anabelle Berkani, qui travaille les fruits frais («pour un goût plus croquant!»), en témoigne également: «Il m’a fallu développer des techniques pour faire des purées bien lisses.» Le cassis et l’amélanche l’ont tourmentée!