«Chez les adeptes de fermentation, l’idée de reprendre des procédés venus d’ailleurs, comme celui pour faire la sauce tamari, par exemple, mais de l’adapter avec les ingrédients que tu as sous la main, a beaucoup de sens», explique avec fougue le fondateur de la petite entreprise de transformation basée à Saint-Valérien-de-Rimouski, dans le Bas-Saint-Laurent.
Avec les excellents pois jaunes de la ferme Geonel, de Saint-Joseph-de-Lepage, il a décidé de faire du tempeh. Et c’est avec ce tempeh qu’il remplace le koji, un ferment utilisé pour faire de la sauce soya, question de garder sa recette 100% locale et surtout zéro gaspi.
Son tamari de pois jaunes fumé s’utilise comme une sauce tamari ordinaire ou même comme la sauce soya. «Ma sauce va apporter beaucoup de profondeur à un plat. Elle a un petit goût qui ressemble à du jus de cuisson de rôti de bœuf», déclare Pierre-Olivier Canuel. Parfaite comme trempette à sashimi, elle s’intègre bien à un bouillon ou à une sauce.