Marilou: Si on n’est pas en restauration, on est vraiment à l’envers des horaires de l’autre, et il faut accepter de le voir moins. Quand on a des enfants, comment compose-t-on avec le fait d’avoir un conjoint qui n’est pas là pour les fêtes importantes, pour la routine du soir, le souper, etc.?
Rémi: Moi, je pense que Christine a trouvé ça plus difficile que moi quand les enfants étaient petits de ne pas être là pour le bain, le dodo. Personnellement, je n’ai jamais trouvé ça laborieux.
Magalie: Je trouve ça lourd, parfois. Là, ça va. Depuis l’automne, Guillaume a un horaire plus «normal», mais avant ça, quand j’allaitais encore la plus jeune et que j’étais souvent toute seule avec les deux petites, c’était un peu heavy. Si je finis à 16h30, je me dépêche, je ramasse les petites à la garderie, j’arrive chez nous, ouf!…
Marilou: Mais on sait dans quoi on s’embarque avant de faire des enfants avec son conjoint. Ça fait longtemps qu’on l’a accepté. Je suis passée par là, je sais c’est quoi. Au bout du compte, il va se donner dans d’autres facettes de la vie de famille.
Magalie: Oui, c’est vrai. Mon chum participait à la vie de famille, il faisait le souper. Mais après le bain et le coucher des enfants, c’était le bordel dans la cuisine, il fallait ranger, faire le lunch… Et finalement, je finissais de plier le lavage devant les nouvelles à 22h, sans avoir pris une minute de break.