Le cadre financier de la future politique bioalimentaire du Québec - Caribou

Le cadre financier de la future politique bioalimentaire du Québec

Publié le

28 mars 2018

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Plus grand que la panse
Avec la présentation du budget provincial mardi, on peut d’ores et déjà avoir un aperçu des grandes lignes de la future politique bioalimentaire qui sera déposée par le ministre Laurent Lessard «dans les prochains jours». Le Plan économique du Québec de mars 2018 prévoit en effet des investissements de près de 349 M$ sur cinq ans pour soutenir la mise en place des initiatives de la future politique. Six axes d’intervention sont au programme et se répartissent les investissements comme suit :
  • 53,9 M$ pour favoriser une offre alimentaire québécoise plus saine et locale;
  • 180 M$ afin d’accroître l’investissement en production et en transformation bioalimentaires;
  • 29,7 M$ pour augmenter les efforts en innovation et en formation dans le secteur bioalimentaire;
  • 19,8 M$ pour implanter des pratiques responsables par les entreprises;
  • 62,8 M$ pour dynamiser le développement bioalimentaire dans les territoires;
  • et finalement, 2,5 M$ serviront à assurer le plein déploiement des initiatives de la politique bioalimentaire.
Le gouvernement libéral souhaite ainsi atteindre sept cibles d’ici 2025, objectifs définis notamment après les consultations faites dans le cadre du Sommet sur l’alimentation en 2017.
  • atteindre des investissements par les entreprises totalisant plus de 15 milliards de dollars en production agricole, en capture et en transformation alimentaire, soit 3 milliards de dollars de plus que sur la période 2006-2015;
  • accroître de 6 milliards de dollars les exportations bioalimentaires internationales du Québec, pour les porter à 14 milliards de dollars;
  • ajouter 10 milliards de dollars de contenu québécois dans les produits achetés au Québec, passant de 24 milliards de dollars à 34 milliards de dollars en 2025;
  • augmenter la part des entreprises agricoles québécoises ayant implanté des pratiques durables;
  • doubler la superficie en production biologique, afin qu’elle passe de 49 000 hectares à 98 000 hectares;
  • augmenter, de 52% à 70% en 2025, la part des volumes de produits aquatiques québécois écocertifiés;
  • améliorer la valeur nutritive des aliments transformés au Québec.

Quelques chiffres en vrac

Du 349 M$ sur 5 ans, le Plan économique du Québec prévoit:
  • 7M$ pour «soutenir la croissance accélérée de la production biologique au Québec»
  • 11,5M$ pour «encourager les pratiques responsables concernant la santé des sols»
  • 4,5M$ pour «sensibiliser les consommateurs et leur offrir une éducation alimentaire»
  • 4,9M$ pour «favoriser la reconnaissance et l’attribution d’appellations réservées et de termes valorisants»
  • 100M$ pour «appuyer l’investissement dans les entreprises afin de répondre aux normes en matière de bien-être animal et d’efficacité énergétique»
  • 5M$ pour «offrir un appui additionnel au développement des pêches et de l’aquaculture»
[Source : http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/budget/2018-2019/fr/documents/Bioalimentaire_1819.pdf]

Les réactions

Certains se désole du trop peu d'investissements pour le bio alors que d'autres se réjouissent des investissements du gouvernement dans le secteur bioalimentaire.        
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