Pour pouvoir consommer cet aliment emblématique de notre culture culinaire à la température de la pièce, ce qui est nécessaire si on veut profiter de son élasticité caractéristique, il ne doit pas s’écouler plus de 24 heures entre sa fabrication et le moment où on le mange. L’acidité de ce cheddar ainsi que ses ferments maintiennent le pH dans une zone qui empêche les bactéries pathogènes de se développer pendant environ une journée.
Ensuite, il faut le réfrigérer. (Quelle drôle d’idée!)
C’est donc grâce à une logistique de production et de distribution complexe, élaborée par quelques fromageries, qu’on peut combler notre envie de «scouic, scouic» quand on veut, où on veut. Une possibilité qui n’existe qu’au Québec.
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