Des menus des Fêtes pour emporter - Caribou

Des menus des Fêtes pour emporter

Publié le

10 décembre 2025

Texte de

Virginie Landry

Alors que les Fêtes sont associées pour plusieurs aux grandes tablées et aux journées passées à cuisiner un souper élaboré, de plus en plus de gens se tournent vers une option gourmande clé en main: les boîtes-repas. Ces festins prêts-à-manger offerts par des restaurateurs réputés sont faciles à préparer et permettent de passer moins de temps derrière les fourneaux… et plus à profiter de l’apéro!
menus des fêtes
Photo: Gabriel DeRossi
La boîte-repas du temps des Fêtes de la boucherie Édouard et Léo
Alors que les Fêtes sont associées pour plusieurs aux grandes tablées et aux journées passées à cuisiner un souper élaboré, de plus en plus de gens se tournent vers une option gourmande clé en main: les boîtes-repas. Ces festins prêts-à-manger offerts par des restaurateurs réputés sont faciles à préparer et permettent de passer moins de temps derrière les fourneaux… et plus à profiter de l’apéro!
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«Avec les boîtes de Noël, on veut enlever aux gens le stress de devoir penser à tout — les invités, les cadeaux, le repas — pendant les Fêtes», explique Mila Rishkova, l’entrepreneure derrière les restaurants Hoogan et Beaufort et Annette bar à vin, ainsi que la boucherie Édouard et Léo, cette dernière concoctant lesdites boîtes ainsi que du prêt-à-manger.

Ce qui a commencé comme un projet «pour se réinventer» pendant la pandémie s’est finalement taillé une belle place dans l’offre gastronomique du groupe, qui produit maintenant près de 700 boîtes des Fêtes par année, le triple de la première année.

«Tout l’amour reste dans le repas, même si on ne le cuisine pas.»
Mila Rishkova

Pour la chaîne de restauration Normandin, qui propose une boîte des Fêtes depuis plus d’une douzaine d’années, l’idée est la même: «C’est un no brainer pour les gens, il suffit de tout mettre au four en même temps pour réchauffer les plats, puis de les dresser», admet Jean Julien, vice-président des ventes et du marketing de la marque. «On a réfléchi ce produit pour les gens qui veulent rassembler leur monde autour d’un repas de qualité sans le fardeau de le cuisiner.»

À son avis, les gens sont prêts à acheter de la facilité à bon prix, surtout si le menu est hautement alléchant.

Photo fournie par l'établissement
La tourtière la chaîne de restauration Normandin

Entre nouveautés et tradition

«Les gens se rallient autour des classiques», affirme Vincent Dion-Lavallée, chef copropriétaire des restaurants La Cabane d’à Côté et Au Pied de Cochon, dont la fameuse boîte-repas des Fêtes est également une occasion de faire découvrir la cuisine riche et savoureuse de ses établissements sans avoir à y mettre les pieds, comme elle peut être livrée partout au Québec.

Photo: Scott Usheroff
La boîte-repas de Noël du restaurant Au Pied de Cochon
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«Si on s’était parlé il y a 10 ans, alors que j’avais 28 ans, j’aurais dit que la création était plus importante que la tradition», révèle le chef. Avec l’expérience, il pense maintenant tout autrement. Sa boîte contient cette année des classiques modernisés, comme un champvallon de porc et de bœuf, des rillettes de canard et de foie gras ainsi que du flanc de porc braisé à la bière, entre autres plats.

C’est également dans cette optique que la boîte de Normandin, dans laquelle le pâté à l’oie et le ragoût de boulettes sont des produits phares, ne mise que sur des classiques.

«Ce sont des mets traditionnels, mais qu’on ne cuisine plus vraiment par manque de temps.»
Jean Julien

Pour la boucherie Édouard et Léo, on sentait l’importance de miser sur le côté très conventionnel du partage d’une pièce de viande autour de la table. Cette année, sa boîte des Fêtes comprend donc «un plat principal classique, une ballotine de dinde aux morilles et plein d’accompagnements créatifs»: une entrée de gnocchi sardi à la courge, une salade de betteraves et sa stracciatella, une purée de panais et des légumes rôtis, des petits pains briochés…

Toute la brigade participe à l’élaboration du menu: «On a sondé nos employés sur leurs traditions des Fêtes, confie Vincent Leclerc, l’associé de Mila Rishkova. On leur a demandé ce qu’ils aimaient d’une tourtière et ç’a donné lieu à des débats internes», raconte-t-il en riant.

Et bien qu’ils aient essayé de proposer du canard une année, reste que leur meilleur vendeur sera toujours la dinde. «La clientèle est plus récalcitrante aux changements dans le temps des Fêtes», a remarqué Vincent Leclerc.

Commander une boîte-repas devient leur nouvelle tradition… et on ne touche pas aux traditions!

Des boîtes généreuses

Vincent Dion-Lavallée d’Au Pied de Cochon note qu’au-delà du menu, il faut également s’assurer de la qualité des plats — «faut que ça goûte comme au resto et, pour ça, il faut penser à tout: les saveurs, les textures, le sel, l’acidité…» — et, surtout, à la quantité.

«Nous, on ajoute toujours un cadeau dans notre boîte, déclare-t-il. Un prêt-à-boire, un condiment, une sauce. C’est un produit sur lequel on ne fait pas de marge, on veut vraiment juste gâter les gens.» Une générosité que lui a enseignée son associé, Martin Picard. Le repas est également copieux: les deux convives mangeront à leur faim et en auront même pour le lendemain.

Pareil chez Édouard et Léo: «ce ne serait pas un repas de Noël sans restants», lâche Mila Rishkova en riant.

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