— Dans La table du fermier, on vous suit de la prise de possession du bâtiment, en mai 2022, jusqu’en novembre 2023, soit neuf mois après l’ouverture officielle du restaurant. Pourquoi avoir voulu documenter cette expérience?
JMF: C’était surtout un désir de partager mon enthousiasme. Je n’imaginais pas alors tout ce qui nous attendait! Aujourd’hui, on est super contents: le restaurant est beau, la bouffe est bonne, les équipes sont solides… Mais on en a bavé une shot pour en arriver là!
ÉG: On voulait que la série soit authentique, qu’elle nous montre aussi en train de traverser toutes les difficultés qui se présentent. La plus grosse embûche, au fond, c’était l’idée de départ: ouvrir un resto qui s’approvisionne localement à l’année! (Rires)
JMF: Tout à fait! Le côté maraîchage, ça va, je connais. Mais rénover nous-mêmes un bâtiment qui date de 1849, récupérer les matériaux de vieilles granges, bâtir une cuisine au complet… Les plus grosses contraintes, on les a imposées à nous-mêmes dès le début!