Nouveau décor pour les Faux Bergers - Caribou

Nouveau décor pour les Faux Bergers

Publié le

08 octobre 2025

Texte de

Sophie Mediavilla-Rivard

Photos de

Philippe Labbé

Le restaurant Faux Bergers, qui propose une cuisine intuitive et locavore à Baie-Saint-Paul depuis 2017, se relocalisera à la Maison Charles-Simard de la Laiterie Charlevoix, à quelques kilomètres, au printemps prochain. Leur promesse: un nouveau décor chargé d’histoire, mais la même essence authentique et humaine.
Faux Bergers X Labbé
Émile Tremblay, Philippe Labbé de la Laiterie de Charlevoix, Sylvain Dervieux et la sommelière Andréanne Guay
Le restaurant Faux Bergers, qui propose une cuisine intuitive et locavore à Baie-Saint-Paul depuis 2017, se relocalisera à la Maison Charles-Simard de la Laiterie Charlevoix, à quelques kilomètres, au printemps prochain. Leur promesse: un nouveau décor chargé d’histoire, mais la même essence authentique et humaine.
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Il y a déjà huit ans, les chefs Émile Tremblay et Sylvain Dervieux, ainsi que la sommelière Andréanne Guay, mettaient leurs forces en commun pour lancer le projet des Faux Bergers. Jusqu’ici situé sur le terrain de la ferme du Migneron de Charlevoix, le restaurant a rapidement su se démarquer dans la région, par son approche «mi-champêtre, mi-moderne», comme décrite sur ses réseaux sociaux.

Les Faux Bergers, avec leur concept de la ferme à la table, mettent en valeur les saveurs du terroir charlevoisien et le fruit du travail des producteurs de la région. Plats haut de gamme aux couleurs des saisons et service impeccable ont rapidement fait la réputation de l’établissement. «On n’a pas de menu en soi, explique Émile Tremblay, cofondateur. C’est un menu dégustation pour tout le monde, qui est unique chaque semaine.»

L’expérience se veut rassembleuse: chaque convive est invité à la même heure et savoure la soirée au rythme des services. «Les chefs sortent des cuisines pour expliquer chaque plat, la démarche de création et les producteurs impliqués dans les différents produits nécessaires pour les plats», dit le restaurateur. En effet, la proximité est au cœur des valeurs de l’entreprise, puisque plus de 90% des aliments utilisés proviennent d’un rayon de 50 kilomètres.

Déménagement

L’idée d’un changement de lieu mieux adapté aux besoins de l’ambitieux projet a émergé dans les esprits des co-propriétaires naturellement. «On s’est dit que ça va nous permettre d’aller plus loin, d’innover et d’enrichir l’expérience», relate Émile. Et quoi de mieux qu’un lieu patrimonial emblématique pour sauter le pas? La Maison Charles-Simard de la Laiterie Charlevoix s’est rapidement imposée comme un choix évident, entre autres à cause des relations amicales que l’équipe entretenait déjà avec les propriétaires. «Nos visions sont assez alignées, mentionne-t-il. La gang de la Laiterie est vraiment ancrée dans le territoire aussi.» Les deux entreprises avaient déjà collaboré par le passé pour un chouette projet de casse-croûte le temps d’un été; il n’y a donc pas eu beaucoup d’hésitation avant de renouveler cette relation d’affaires!

La Maison Charles-Simard

Inscrite au répertoire du patrimoine culturel du Québec, cette maison au style canadien typique a été construite en 1905 par Charles Simard et Mélanie Larouche, les propriétaires de la Laiterie Charlevoix à l’époque. Elle est située sur le terrain de cette entreprise familiale et a eu à la fois des fonctions commerciale et résidentielle dans son histoire.

Ce changement d’adresse permettra aux restaurateurs d’offrir une expérience enrichie d’un cran. Au menu: cuisine ouverte, cave à vin visible, grande pergola, jardin d’herbes et coin apothicaire. Attention! La formule tant appréciée des Faux Bergers ne changera pas pour autant. L’équipe continuera de travailler en collaboration avec les mêmes producteurs pour garantir une expérience enracinée et à leur image.

Les derniers repas

D’ici le jour J, les Faux Bergers ne chômeront pas! En plus de se lancer dans des travaux de rénovation nécessaires, ils continuent d’accueillir leur clientèle à la ferme du Migneron jusqu’en février, avec une série de «derniers repas». «Comme on est très flexibles au niveau des menus, on s’est dit qu’on pourrait faire des clins d’œil spontanés à des plats classiques qu’on a faits durant nos années au Migneron, décrit Émile. On voudrait en ramener quelques-uns et les revisiter.» Si vous souhaitez profiter de ce cadre enchanteur avant de découvrir le nouveau, c’est l’occasion de le faire. Vous pouvez réserver ici!

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