Pour le printemps, Caribou emprunte divers CHEMINS! Il y a les chemins que prennent nos aliments, ceux empruntés pour faire des découvertes culinaires, ceux qui racontent une histoire, ceux que prennent nos vies sans qu’on s’y attende… C’est aux CHEMINS dans tous les sens du terme que Caribou consacre sa nouvelle édition printanière.
La route des vacances est aussi celle des arrêts dans les casse-croûte jusqu’à notre destination. Après avoir écumé ses meilleurs souvenirs d’été, l’équipe de Caribou vous présente ses haltes préférées pour déguster une bonne patate aux quatre coins du Québec.
La route des vacances est aussi celle des arrêts dans les casse-croûte jusqu’à notre destination. Après avoir écumé ses meilleurs souvenirs d’été, l’équipe de Caribou vous présente ses haltes préférées pour déguster une bonne patate aux quatre coins du Québec.
Sainte-Flavie est considérée comme la porte d’entrée de la Gaspésie. Tout voyage dans la péninsule devrait donc s’amorcer obligatoirement à la cantine du coin. Que ce soit pour goûter la très généreuse poutine aux crevettes, son fameux club au homard ou sa délicieuse guédille au crabe, un arrêt s’impose pour plonger dans le meilleur de la restauration rapide gaspésienne. Le tout à savourer avec en arrière-plan le fleuve qui se transforme tranquillement en mer.
Au cœur des installations portuaires de Sept-Îles se cache un sympathique casse-croûte qui mérite le détour. En plus des classiques hamburgers et poutines, le menu est riche en dérivés des fruits de la mer: guédille, club sandwich au crabe ou au homard, le tout accompagné de délicieuses frites. Le quai fédéral étant toujours interdit aux visiteurs en raison de la COVID-19, les propriétaires ont dû faire preuve d’imagination en lançant cet été leur premier food truck, Le pêcheur mobile, installé à quelques jets de pierre du restaurant. Une solution temporaire plus qu’adéquate en attendant de retrouver la fameuse salle à manger en forme de casier à homard géant!
Crédit photo: page Facebook Casse-croûte du pêcheur
Qu’est-ce qui attire autant les clients chez Ben? Les succulentes frites, le décor qui rappelle un dinner américain ou l’enseigne illuminée de 30 pieds de haut? Quoi qu’il en soit, cette institution des Cantons-de-l’Est fait courir les foules depuis 1950 (il a même fallu rebrousser chemin lors de notre dernier passage, tellement la file était imposante). Fidèle à son slogan «Chez Ben, on s’bour la bedaine», le restaurant propose un menu pour le moins bourratif. On recommande particulièrement la poutine, qui a été récompensée trois fois au Festival de la poutine de Drummondville et dont la fameuse sauce est maintenant vendue en conserve.
Crédit photo: page Facebook Cantine chez Ben on S'bour la bédaine
Bien avant les food trucks, les roulottes à patates sillonnaient déjà les villes et les villages de la province. La roulotte Beauparlant a, elle, élu domicile au centre-ville de Shawinigan depuis 1940! Son succès a incité d’autres cabanes à s’installer dans les environs, dont la Cabane du boutte à Lajoie, désormais appelée La Terrasse. Aujourd’hui, les deux roulottes appartiennent au même propriétaire et ont chacune leur spécialité: frites «droites» pour la roulotte Beauparlant et frites «frisées» pour La Terrasse. À vous de trancher pour déterminer laquelle remporte la palme!
La fromagerie Saint-Fidèle fait le délice des amateurs de cheddar en grains (et d’autres fromages) depuis plus d’un siècle. Il était donc logique que l’entreprise se dote un jour d’un casse-croûte pour mettre en valeur ses produits. C’est chose faite depuis le printemps, la fromagerie ayant acquis le restaurant attenant à son usine de transformation. La poutine est donc tout indiquée pour apprécier pleinement le travail des artisans fromagers. Pour citer un nouveau fidèle de l’endroit: «Quand j’ai pris une bouchée de leur poutine, le temps s’est arrêté.»
En plus de son célèbre camping, Sainte-Madeleine renferme une autre institution: la cantine Bernard, en activité depuis 1961. Le menu a peu évolué depuis et met en vedette hot-dog, cheeseburger et, bien sûr, les délicieuses frites de l’endroit. Seul accroc à la tradition, le Bouche-trou, création locale qui réunit viande hachée, oignons frits, sauce à poutine et fromage, le tout servi dans un pain à hot-dog. À découvrir!
Si vous vous rendez sur la Côte-Nord cet été, un arrêt s’impose à votre sortie de la traverse Baie-Sainte-Catherine–Tadoussac. En haut de la côte du Bateau-Passeur, dans son authentique roulotte à patates rouge pompier, l’équipe du Connaisseur cuisine des patates frites exceptionnelles — on oserait même dire les meilleures au Québec. Leur goût, leur texture et leur assaisonnement sont juste parfaits. On ne sait pas quel est leur secret, mais on se dit que l’amour mis dans ces patates-là et le petit air du large y sont sûrement pour quelque chose.
Ce casse-croûte déroge un peu à la Sainte Trinité hot-dog–frites–hamburger, mais son originalité mérite d’être soulignée. Ce restaurant éphémère, ouvert seulement entre la Saint-Jean-Baptiste et la fête du Travail, propose une rencontre entre les classiques québécois et mexicains. Le temps d’un été, on peut savourer la rencontre des tacos et de la poutine dans le décor enchanteur de la plage Haldimand. Qui dit mieux?
Crédit photo: page Facebook La Cantina Latinogaspésienne
Les authentiques cabanes à patates disparaissent tranquillement autour de Montréal, mais il reste encore des survivants qui résistent à l’étalement urbain et à l’arrivée de grandes chaînes de restauration rapide. C’est le cas de M. Patate, institution de la Rive-Sud depuis 1956. Le restaurant ne paie pas de mine vu de l’extérieur, mais c’est ce qui se retrouve dans notre assiette qui importe! À commencer par son hamburger, qui est reconnu comme le meilleur de la région.
Pour retourner aux sources de la frite québécoise, il est impératif de s’arrêter au Roy Jucep, l’un des établissements qui réclament la paternité de la poutine. On ne tranchera pas ce débat délicat (des restaurants de Warwick et de Princeville affirment l’avoir concoctée en premier), mais on peut tout de même vanter la large variété de poutines au menu (une vingtaine au total), qui peuvent sustenter tous les palais, même les plus fins. Le restaurant offre encore sa sauce «authentique», dont la recette secrète a été conservée depuis la fin des années 1950. De quoi s’approcher au plus près de la poutine originelle.
Crédit photo: Le Roy Jucep
1050, boulevard Saint-Joseph, Drummondville
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Ce texte est paru à l’origine dans les pages du quotidien Le Devoir, le 24 juillet 2021.