Que mange-t-on lorsqu’on sort en expédition et, surtout, quand mange-t-on?
Odile Dumais suggère de manger une bouchée ou deux toutes les heures, afin de garder ses niveaux d’énergie stables. Pour les collations, on opte pour «des glucides complexes, comme des galettes à l’avoine et des fruits séchés, pour avoir de l’énergie. On ajoute des protéines, comme des noix ou des légumineuses, si l’intensité de l’activité est de modérée à élevée», conseille la nutritionniste Audrey Bélanger-Leclair.
Odile Dumais fait cependant une mise en garde: il ne faut surtout pas manger trop sucré. C’est, selon elle, la plus grande erreur que les sportifs puissent faire. Une collation sucrée risque de faire chuter le taux de sucre dans le sang rapidement, affectant ainsi les niveaux d’énergie. Pour sa part, elle aime préparer des scones maison aux abricots et aux graines de fenouil avec «beaucoup de beurre» ou un cake salé dans lequel elle ajoute du jambon blanc, un fromage québécois et du sarrasin blanc grillé.
Finalement, il ne faut surtout jamais oublier de bien s’hydrater. Audrey Bélanger-Leclair est catégorique: «En été comme en hiver, nos besoins hydriques sont élevés.» Puisqu’on n’a pas toujours envie de boire de grandes gorgées d’eau froide en hiver, on peut opter pour des boissons gardées bien au chaud dans un récipient isotherme, comme du bouillon ou du jus de pomme chaud. Odile Dumais suggère d’infuser un cube de gingembre dans de l’eau chaude et d’y ajouter une touche de sucre. «Le gingembre réchauffe instantanément la bouche», explique-t-elle. En partant avec un liquide qui est chaud ou tiède, il y a moins de risques qu’il gèle en cours de route.