Le tour du calendrier du «mangeur-faiseur»: à faire à l’automne - Caribou

Le tour du calendrier du «mangeur-faiseur»: à faire à l’automne

Publié le

15 septembre 2022

Texte de

Julie Aubé

Photo de

Maude Chauvin

Lorsqu’on désire mettre la main à la pâte pour manger toute l’année des aliments produits à proximité, il est bon d’avoir quelques repères temporels en tête. Bien sûr, plusieurs chemins mènent à l’alimentation locale. Nul besoin de les explorer tous en même temps. Voici quelques pistes non exhaustives pour inspirer son parcours de «mangeur-faiseur» au rythme des saisons. 
mangeur faiseur
Lorsqu’on désire mettre la main à la pâte pour manger toute l’année des aliments produits à proximité, il est bon d’avoir quelques repères temporels en tête. Bien sûr, plusieurs chemins mènent à l’alimentation locale. Nul besoin de les explorer tous en même temps. Voici quelques pistes non exhaustives pour inspirer son parcours de «mangeur-faiseur» au rythme des saisons. 
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Les classes sont recommencées, mais il y a les fins de semaine et les autres jours de congé pour se rendre au verger récolter des pommes, des poires et des prunes. On pourrait aussi choisir d’aller au vignoble pour se procurer des raisins de table ou encore participer aux vendanges et réaliser tout le travail qui se cache derrière un simple verre de vin. Une randonnée de cueillette de champignons avec ça? À moins que ça vous dise d’en cultiver dans votre cour?

Au marché comme au potager, les récoltes sont généreuses. Piments, choux, betteraves, carottes, cerises de terre et même gingembre local garnissent nos tables. À la mi-octobre, on rend grâce pour toute cette abondance qui, de la terre à l’assiette, nourrit les corps et les âmes. D’ailleurs, c’est le temps de s’inscrire aux paniers bios d’hiver, et pourquoi ne pas conserver quelques semences de ses légumes et de ses fleurs préférés pour les faire vivre l’an prochain? Tandis que les chasseurs ramènent du gibier (ou pas!) et que les petits fignolent leurs costumes pour la chasse aux friandises, il ne faut pas manquer de traquer les courges et les citrouilles qui sauront nous nourrir pour plusieurs mois à venir. Elles se conservent bien à la température du logis, ce qui est heureux puisqu’à ce temps-là de l’année, le congélateur est probablement rempli de coulis de baies, de compotes de fruits, de courgettes râpées, de bleuets entiers et de lanières de poivrons. Si l’espace vous le permet et que le cœur vous en dit, dénichez un grand congélateur qui, contrairement à ce que son nom laisse croire, permettra d’ajouter de la vie à vos menus hivernaux. Et tandis que les oiseaux migrent à nouveau, vers le sud cette fois, il est intéressant d’explorer d’autres façons de conserver les trésors de saison hors du congélateur. Grâce à la déshydratation, on peut faire sécher des herbes comme le thym ou le romarin, des tranches de pommes, du piment fort et plus encore. Avez-vous expérimenté la lactofermentation? Les choux sont abondants; c’est idéal pour se familiariser avec les choucroutes et les kimchis.

On sème de l’ail pour en récolter l’an prochain, puis on ferme tranquillement le jardin tout en savourant les choux de Bruxelles, les canneberges, les poireaux et les topinambours. Sans tambour ni trompette, le givre s’accroche à nos fenêtres pour accompagner les premières chansons entonnées à la radio qui rappellent que les festivités de fin d’année arrivent à grands pas.

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