Le fonctionnement de ces groupes est tout simple. Certains membres vont faire des demandes spécifiques, s’ils cherchent, par exemple, une variété de poivron ou de fleur en particulier.
D’autres vont s’organiser en petit groupe de 10 jardiniers autour de thématiques: les tomates, les concombres, les fines herbes, etc. Une personne dans le groupe s’occupe de coordonner les envois postaux entre tous les membres, qui eux fournissent tous une variété différente de l’aliment thématique. C’est un moyen efficace de remplir son catalogue de graines.
Bien sûr, il arrive parfois de tomber sur des graines mal identifiées, mal récoltées, mal conservées. Selon Geneviève Daoust, la meilleure façon de contourner ce problème est de savoir poser les bonnes questions (quelle est l’année de récolte/production, dans quel climat est-ce que la graine a été produite et quelle est la variété exacte de la semence) et de cibler les jardiniers qui tiennent un inventaire rigoureux de leur catalogue de semences. C’est encore mieux s’ils ont des photos!
Pour quelqu’un qui débute et qui n’a pas de semences à échanger, il est possible d’acheter des graines de producteurs de semences biologiques québécois et ainsi d’avoir un inventaire de base pour commencer à faire du troc.
Passion tomates