Comme vous le savez sûrement, le personnel de Postes Canada est en grève depuis le 15 novembre dernier. Mais ne vous inquiétez pas, nous avons trouvé des alternatives pour continuer à vous envoyer vos colis dans les mêmes délais et à des coûts similaires. Toutes les commandes qui comprennent plus d’un magazine seront envoyées sans problème par différents transporteurs. Toutefois, il nous sera impossible d’envoyer les commandes qui comprennent un seul magazine. Les coûts seraient beaucoup trop élevés. Donc, pour ces commandes, nous devrons attendre la reprise du service de Postes Canada avant de les envoyer. Merci de votre patience et de votre compréhension!
L’automne s’installe tranquillement. Les journées raccourcissent, les nuits refroidissent: c’est la douce transition au jardin, celle de la fin de saison. Que reste-t-il à faire à l’extérieur avant cette courte pause jusqu’au printemps?
L’automne s’installe tranquillement. Les journées raccourcissent, les nuits refroidissent: c’est la douce transition au jardin, celle de la fin de saison. Que reste-t-il à faire à l’extérieur avant cette courte pause jusqu’au printemps?
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Plusieurs petites tâches sont à planifier. Avant tout, assurez-vous d’avoir récolté tout ce qui était possible avant les premiers gels. Certaines annuelles tolèrent mal les températures froides. Pensons notamment aux différentes variétés de basilic, dont les feuilles changent rapidement de couleur. Profitez de quelques dernières récoltes avant la fin. C’est aussi le moment de trouver des recettes pour cuisiner vos surplus de tomates vertes et de congeler des poivrons verts pour vos pizzas hivernales.
Après les récoltes vient l’étape du nettoyage. Cette notion peut varier selon la vision de chaque personne. À titre d’exemple, mes espaces potagers sont encore bien remplis même après leur «nettoyage». Comment est-ce possible?
La principale raison est que j’intègre plusieurs vivaces dans mes espaces potagers, notamment des fleurs, des fines herbes et des petits fruits. À l’automne, j’effectue une petite taille, mais c’est tout. Elles restent en place. Cela évite de laisser le sol à nu, entre autres. D’ailleurs, il m’arrive de conserver certaines annuelles et de les retirer plutôt au printemps pour éviter l’érosion et favoriser la vie dans le sol.
Ainsi, à l’automne, je ne retire que les plantes que je considère comme des mauvaises herbes ou envahissantes qui pourraient propager leurs graines et me générer plus de travail la saison suivante Je retire également certaines plantes annuelles, celles dont je ne veux pas que les potentielles maladies contaminent le sol. Je retire, par exemple, les plants de courgettes, courges, concombres et tomates.
Advenant la nécessité de retirer les plants, assurez-vous de bien secouer la terre autour des racines. De précieux vers de terre s’y cachent et il serait déplorable d’en priver votre potager!
Vous pouvez aussi vérifier et ajouter des amendements à votre sol, au besoin. Le bois raméal fragmenté, le BRF, s’ajoute bien en automne. Mon arrondissement en fait d’ailleurs la distribution. S’il n’est pas trop tard, renseignez-vous auprès de votre municipalité, c’est gratuit.
Pour les personnes qui, comme moi, ressentent un (petit) pincement au cœur lorsque vient le temps de la fin de la saison, sachez qu’il est possible de prolonger un peu quelques petites récoltes dans son espace potager à domicile.
Certaines plantes peuvent survivre et être comestibles jusqu’aux premiers gels et parfois même après. Par exemple, je me souviens d’une année où j’ai cueilli du chou kale par un doux 24 décembre, c’était assez mémorable! Je ne l’ai pas essayé personnellement, mais certaines personnes laissent volontairement (ou involontairement) des carottes dans le jardin. Celles-ci peuvent être récoltées dès que le sol le permet; au printemps suivant, elles seront plus sucrées. D’autres personnes utiliseront des tunnels pour prolonger la fin de saison et débuter plus rapidement au printemps. La beauté d’un espace potager, c’est aussi ça: essayer, apprendre et expérimenter.
L'ail, un incontournable de la fermeture du jardin
À mon jardin communautaire, la plantation d’ail est un classique automnal pour plusieurs en octobre. À chacun sa variété favorite produite localement! Pour avoir une estimation de sa production, pensez à vos besoins culinaires et à la quantité que vous souhaiterez semer l’automne prochain, dans une optique d’autosuffisance. Dans un bulbe d’ail régulier, on compte environ de 3 à 6 caïeux. En juillet prochain, chacun se sera multiplié par environ le même nombre de caïeux à son tour. Donc, si vous souhaitez 10 bulbes pour cuisiner et des semences pour 10 bulbes l’année suivante, une quinzaine de caïeux devrait suffire, incluant un risque de perte. Vous souhaitez expérimenter? Vous aurez réponses aux questions populaires sur l’ail et la marche à suivre pour en planter dans cet article.
La fermeture du jardin, c’est aussi terminer une saison d’échanges et de rencontres. Si vos activités de jardinage se déroulent dans un jardin collectif, un jardin communautaire, une ruelle verte ou entre voisins, l’automne signifie aussi la fin des rencontres hebdomadaires, des rires, des partages de récoltes et de conseils. Optez pour la créativité afin de poursuivre le contact au-delà de la saison estivale: partages de vivaces, transformation de récoltes, échanges de semences, planification commune des plans de jardin, préparation de semis. Pourquoi ne pas étaler et partager votre passion, vos intérêts communs et votre plaisir sur quatre saisons avec ces personnes?
Enfin, faites un bilan de vos réussites, variétés favorites et découvertes coups de cœur, mais aussi de vos apprentissages et de vos nouvelles connaissances et recettes! Terminer la saison en beauté, c’est aussi se remémorer ce que les espaces potagers vous ont apporté sur tous les plans au fil des mois ainsi que les rencontres qu’ils ont générées. Vivement l’automne pour profiter de la suite!