2. Il existe plus de 200 espèces de fleurs comestibles
«Je ne savais pas qu’il y avait autant de fleurs comestibles!» Voilà la réaction de la plupart des gens qui s’attablent au restaurant de la Villa Estevan des Jardins de Métis. Autrefois, explique Pierre-Olivier Ferry, les Égyptiens utilisaient beaucoup les fleurs dans leur cuisine. La rose est un des meilleurs exemples. Mais selon lui, cette habitude a disparu au fil du temps, ce qui fait qu’on croit souvent à tort que quelques fleurs seulement se prêtent bien à l’opération.
Aussi, au Québec, de nos jours, estime le chef, il y a un problème de disponibilité sur le marché. «Les fleurs se vendent à un prix très élevé. Pour bien les intégrer à la cuisine, il faut avoir un jardin», croit Pierre-Olivier. C’est le cas entre autres aux Jardins de Métis, chez Muffy, à Québec ou au Toqué!, à Montréal.
Malgré une utilisation assez marginale, le chef précise qu’au-dessus de 200 espèces de végétaux sont comestibles. Il parle des pivoines, des pensées, des calendules, des tagètes, des monardes, des centorées, de la lavande, des capucines… Mais il mentionne aussi les fines herbes qui produisent des fleurs au goût très concentré, et vante les fleurs d’oignon, de carotte, de poireau ou de chou. En effet, plusieurs légumes, si on les laisse en terre, produiront des fleurs lors de la deuxième année.