Cet automne, Caribou s’intéresse à cette science qu’est la nutrition: à son histoire, à ses impacts sur notre santé, à sa place dans notre quotidien et à ce qu’elle dit de nos sociétés.
Alors que les conseils nutritionnels pullulent sur les réseaux sociaux et qu’il est difficile de s’y retrouver quand vient le temps de «bien manger», c’est le thème de la nutrition «à la québécoise» que Caribou a cette fois-ci décidé de creuser. Autour de cette thématique, l’équipe propose un numéro inspirant et éclairant, en plus d’offrir des outils pratiques pour passer à l’action et consommer plus localement.
Ce numéro est en prévente; profitez de la livraison gratuite sur ce numéro jusqu’au 23 octobre (inclusivement).
Afin de souligner la sortie de notre numéro hors-série Vers l’autonomie alimentaire, nous avons lancé un concours au début du mois de septembre sur nos pages Facebook et Instagram. Pour participer, nous vous demandions quelles actions vous posiez au quotidien pour être plus autonomes dans votre alimentation.
Texte de la rédaction
Vous avez été près de 750 à participer et à nous partager votre expérience d’autonomie alimentaire. Nous avons été complètement renversés par la créativité, l’enthousiasme et l’effort que vous mettez dans votre vie pour vous alimenter d’une façon plus locale et plus engagée au quotidien.
Nous avons pensé dresser une liste de vos meilleures suggestions, afin d’inspirer ceux qui aimeraient se lancer tranquillement dans l’aventure de l’autonomie alimentaire.
10 idées pour une alimentation plus autonome, telles que suggérées par les lecteurs de Caribou
S’abonner à un panier de légumes biologiques de producteurs locaux
Voici quelques-uns de vos témoignages, recueillis sur nos publications Facebook et Instagram
«Ici, nous avons un beau et grand potager, nous poursuivons la culture à l’intérieur en hiver pour la plupart de nos fines herbes. On met à profit la lactofermentation et les conserves pour limiter le gaspillage. Nous faisons du troc avec des voisins du quartier pour les produits du potager et nous allons cueillir dans les arbres fruitiers du secteur. Nous commençons à explorer la cueillette de champignons et des plantes qui poussent en forêt. Mes enfants adorent et j’essaie d’étendre l’expérience à mes élèves du préscolaire aussi en adoptant une approche de pédagogie nature.» –Tanya B.
«Je vise à m’améliorer de jour en jour, mais actuellement je fais mon sirop, mon potager, ma cueillette de fruits sauvages et de mes implantations d’arbustes fruitiers. Je travaille une ancienne prairie pour expérimenter les légumineuses et différents grains et je vise à terminer une serre quatre saisons. Avec ma mère, je partage de petits élevages pour la viande et les œufs. Ce que je ne produis pas, j’essaie de le trouver localement et bio.» –Julie V.
Cultiver un jardin, encourager les fermes locales, faire de la lactofermentation, élever des poules, transformer des herbes médicinales, solidarité entre voisins/communauté... et en apprendre toujours plus sur tout ça!
Gabrielle D.
«Je fabrique mon vinaigre avec des restes. J’utilise en fonction des saisons les ressources de la forêt et des comestibles sauvages (cueillette de champignons, plantes, arbres, herbes, baies, fleurs), je fais des conserves, de la déshydratation. J’ai exploré la culture de champignons et je fais pousser des pleurotes dans un coin de mon salon. J’ai un petit jardin que je loue pour y faire pousser des légumes, biologiquement et en permaculture. Je fais également mon propre thé en faisant fermenter des épilobes en épi que je cueille à saison. J’essaie de faire du fromage, mais ce n’est pas encore un succès. J’organise des petites sorties pour montrer aux gens ce qu’ils peuvent cueillir. J’aimerais développer encore plus mon autonomie alimentaire en ayant des poules et une chèvre, un plus grand jardin, un jour, pour cela je dois attendre d’avoir ma propre maison.» –Séverine R.
Je cultive un jardin nourricier dans ma cour arrière, bien pollinisé grâce à ses plantes mellifères indigènes, ainsi qu'un jardinet dans un jardin communautaire. Je récolte aussi mes semences pour assurer un bon cycle d'année en année!
Luba M.
«Nous avons transformé le terrain en façade de notre maison en potager nourricier. Des poules pondeuses depuis quelques années. Cultiver notre ail pour l’année. Mettre nos récoltes et celles de maraîchers en conserve. Cuisiner notre pain avec notre levain. Nous acquérons bientôt une terre que nous espérons cultiver en partie pour notre famille et éventuellement, qui sait, un peu pour notre entourage.» –Rébecca B.