Wayne Stephenson, ancien professeur de gestion agricole au cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu (ayant pris sa retraite cette année), agronome et propriétaire de la ferme Duravert inc., produit, entre autres choses, du maïs sucré, des haricots et des petits pois à Sainte-Marthe, en Montérégie. Ses récoltes sont transformées par Nortera, la compagnie mère de la marque Arctic Gardens.
«Ça fait 25 ans qu’on cultive des légumes voués à la congélation, raconte-t-il. Dans le temps de mon père, dans les années 1990, on faisait affaire avec Aliments Carrière, puis avec Bonduelle, et maintenant, c’est avec Nortera.» D’autres agriculteurs de la province profitent d’ententes du même genre avec cette compagnie, dans le cadre desquelles ils lui fournissent des légumes — brocolis, choux de Bruxelles, carottes, rutabagas, courges, céleris, poivrons, entre autres — à des fins de conserverie.
Lorsque vient le moment de la récolte, ses champs se transforment en un réel chantier, confie Wayne Stephenson. «Ce sont les équipes de Nortera qui s’occupent de récolter, avec l’aide de puissantes machines», explique-t-il. Pour que les légumes préservent un maximum de nutriments une fois surgelés, ils sont récoltés à pleine maturité, puis transportés à l’usine pour un contrôle de qualité. Ils sont ensuite surgelés quasi aussitôt et rapidement ensachés, direction les supermarchés de la province.
«Il y a des années où je cultive 2% des superficies totales de maïs sucré produit au Québec», déclare fièrement l’agriculteur. La réglementation québécoise entourant l’agriculture, si complexe qu’elle donne parfois des maux de tête aux agriculteurs, est aussi gage d’une qualité extraordinaire des produits, fait remarquer Wayne Stephenson. D’où l’intérêt, à son humble avis, de se procurer des légumes surgelés ayant poussé à même notre territoire.
(Ré)apprendre à les cuisiner
La nutritionniste Julie DesGroseilliers ne voit que des avantages à adopter les légumes surgelés.