1. C’est nouveau (ou presque!)
En fait, la piquette est un produit qui existe depuis aussi longtemps que le vin. On raconte que les Grecs et les Romains en produisaient pour servir aux esclaves. En Europe, la tradition veut que les vignerons en servent à ceux qui viennent les aider à faire les vendanges.
Si on dit que c’est nouveau, c’est en fait parce qu’il n’était pas permis d’en produire au Québec avant l’automne 2021. En effet, un règlement provincial de la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ) empêchait les vignerons de produire de la piquette parce que ce produit ne respectait pas la définition légale de ce qu’est un vin, à cause de l’ajout d’eau. Ce règlement a été modifié le 22 octobre 2021.
«Les producteurs artisans de vin peuvent maintenant être autorisés à produire des boissons alcooliques à base de raisin, notamment à partir de marc de raisin (fabrication de piquette)», peut-on lire sur le site de la RACJ.
C’est pourquoi vous verrez cet été ce «nouveau» produit sur les tablettes des petites épiceries spécialisées.
2. C’est écologique
La piquette est un produit d’économie circulaire. En ajoutant de l’eau sur leur marc de raisin pour en créer un nouveau produit, les vignerons réutilisent leur matière première jusqu’à la toute dernière goutte. C’est une façon pour eux de diversifier leur offre, de rentabiliser leurs efforts et de tirer profit de tout ce que leurs beaux et bons raisins ont à offrir.
3. La teneur en alcool est peu élevée
Puisque la piquette est fabriquée à partir d’un raisin déjà pressé, il reste moins de sucre à transformer en alcool. Afin de respecter le nouveau règlement de la RACJ, la piquette québécoise doit contenir entre 1,5% et 7% d’alcool au maximum.
Cela fait d’elle un produit de soif, très agréable à boire, qui se consomme bien lorsqu’il fait chaud.