De tous les combats
En plus de participer à la naissance de l’Orpailleur et de faire prospérer le vignoble, Charles-Henri aura été de tous les combats pour que le travail des artisans de la province atterrisse enfin sur la table des consommateurs d’ici. Ventes en SAQ (1996), en restaurant (1998), en épicerie (2016), adoption d’une indication géographique protégée (2018): autant de normes qui semblent aujourd’hui évidentes, mais pour lesquelles Charles-Henri, avec ses collègues, a travaillé d’arrache-pied auprès du gouvernement.
Infatigable travailleur, il a aussi participé à la fondation de l’Association des vignerons du Québec (devenu depuis le Conseil des vins du Québec), en plus d’en être le président de 2008 à 2016. Aujourd’hui, il est président de l’Association de l’Agrotourisme et du Tourisme Gourmand du Québec.
«Des cinq premiers permis attribués pour produire et vendre du vin de façon commerciale en 1985, il ne reste que deux entreprises en activité: le Domaine des Côtes d’Ardoise et nous. Le domaine de la vigne, c’est très bucolique. Mais les gens ne voient pas nécessairement les longues heures de travail derrière. C’est du long terme, la vigne. Il faut être passionné, mais aussi patient.»
Ce quarantième anniversaire est d’autant plus significatif pour la famille de l’Orpailleur qu’il survient alors que les vins québécois sont populaires comme jamais.